« Cornu Paul » : différence entre les versions

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*Parallèlement à ses activités de chercheur et d'écrivain, il milite dans les rangs du parti socialiste. Il écrit des articles dans « '' L'Observateur du Centre'' » et dans « ''Le Socialiste nivernais'' » ; il devient en 1911 secrétaire du groupe socialiste des Nivernais de Paris.
*Parallèlement à ses activités de chercheur et d'écrivain, il milite dans les rangs du parti socialiste. Il écrit des articles dans « '' L'Observateur du Centre'' » et dans « ''Le Socialiste nivernais'' » ; il devient en 1911 secrétaire du groupe socialiste des Nivernais de Paris.
*Mobilisé en août 1914 comme sergent-fourrier au 85e Régiment d'Infanterie, il demande à partir au front et participe aux premiers combats. Atteint de la typhoïde, il meurt à l'hôpital de Commercy le 29 décembre 1914.
*Mobilisé en août 1914 comme sergent-fourrier au 85e Régiment d'Infanterie, il demande à partir au front et participe aux premiers combats. Atteint de la typhoïde, il meurt à l'hôpital de Commercy le 29 décembre 1914.
*Le 31 octobre 1914, cet érudit adressait une dernière lettre, poignante, au graveur Bernard Naudin (elle a été publiée dans les Mémoires de la Société Académique du Nivernais, dont Paul Cornu avait été secrétaire général). Il était alors sergent à la 29e Compagnie du 285e Régiment d’Infanterie à Cosne et s’apprêtait à partir au front. « Arrivera ce qui arrivera. Ma vie est derrière moi suffisante pour que je n’aie pas besoin d’aborder d’autres destins. J’ai confiance que ma femme et mes enfants sauront utiliser le peu qu’ils ont eu pour réchauffer leur foyer aussi longtemps qu’il le faudra. En tout cas, c’est une question de vie ou de mort pour nous. J’aime mieux crever d’un coup sous leur mitraille que d’étouffer un demi-siècle sous leur botte. »
*En 1915, l'Académie française lui décerne à titre posthume le prix de la fondation Charles-Blanc pour l'ensemble de son œuvre.
*En 1915, l'Académie française lui décerne à titre posthume le prix de la fondation Charles-Blanc pour l'ensemble de son œuvre.
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Sources :
''Sources : Wikipédia et Conseil Général de la Nièvre''<br>
*Wikipédia
*Conseil Général de la Nièvre
*Le Journal du Centre 29 novembre 2016<br>
''Image : Mission du Centenaire''<br>
''Image : Mission du Centenaire''<br>
--[[Utilisateur:Mmirault|m mirault]] 9 janvier 2014 à 21:24 (CET)
--[[Utilisateur:Mmirault|m mirault]] 9 janvier 2014 à 21:24 (CET)

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Écrivain et historien (1881-1914)

Paul Cornu
  • Paul Louis voit le jour le 15 août 1881 à Livry, fils de Jules, 26 ans,instituteur et de Marguerite Bernard, 22 ans, domiciliés à La Fermeté
  • Après de brillantes études au collège de Clamecy et au lycée de Dijon, il entre à l'École des Chartes en 1901 et soutient une thèse intitulée « Étude sur les forêts du Nivernais » en janvier 1906.
  • À partir de novembre 1903, il commence à publier des articles dans la revue « L'Art pour tous », dont il devient le secrétaire. Simultanément, il fait paraître ses premières recherches d'histoire locale dans les « Mémoires de la Société Académique du Nivernais » puis dans le « Bulletin de la Société Scientifique et Artistique de Clamecy ».
  • Le 19 septembre 1905, il épouse à Paris 16e, Cécile, Jeanne, Amélie Lebret.
  • En janvier 1906, il est reçu archiviste paléographe avec une thèse dont nous avons parlé plus haut, puis est nommé secrétaire de la « Revue d'histoire moderne et contemporaine ».
  • En 1908, il fonde les « Cahiers nivernais », revue mensuelle originale sur le modèle des « Cahiers de la Quinzaine » de Charles Péguy. De nombreux écrivains locaux y collaborent comme Jules Renard, Romain Rolland, Émile Guillaumin, Charles-Louis Philippe, Henri Bachelin, Valery Larbaud, Hugues Lapaire et beaucoup d'autres. En 1909, les « Cahiers du Nivernais » deviennent les « Cahiers du Nivernais et du Centre », puis les « Cahiers du Centre » un an plus tard. Il en assure la direction jusqu'en 1910.
  • En septembre 1908 il est nommé bibliothécaire adjoint au « Musée des Arts décoratifs de Paris » avant d'être chargé, en 1914, de la section du costume à la bibliothèque d'art et d'archéologie « Jacques-Doucet ». Il devient dès lors un spécialiste de l'histoire de l'art et surtout de l'histoire du costume et des modes. Il publie également plusieurs ouvrages de vulgarisation et donne des conférences.
  • Parallèlement à ses activités de chercheur et d'écrivain, il milite dans les rangs du parti socialiste. Il écrit des articles dans «  L'Observateur du Centre » et dans « Le Socialiste nivernais » ; il devient en 1911 secrétaire du groupe socialiste des Nivernais de Paris.
  • Mobilisé en août 1914 comme sergent-fourrier au 85e Régiment d'Infanterie, il demande à partir au front et participe aux premiers combats. Atteint de la typhoïde, il meurt à l'hôpital de Commercy le 29 décembre 1914.
  • Le 31 octobre 1914, cet érudit adressait une dernière lettre, poignante, au graveur Bernard Naudin (elle a été publiée dans les Mémoires de la Société Académique du Nivernais, dont Paul Cornu avait été secrétaire général). Il était alors sergent à la 29e Compagnie du 285e Régiment d’Infanterie à Cosne et s’apprêtait à partir au front. « Arrivera ce qui arrivera. Ma vie est derrière moi suffisante pour que je n’aie pas besoin d’aborder d’autres destins. J’ai confiance que ma femme et mes enfants sauront utiliser le peu qu’ils ont eu pour réchauffer leur foyer aussi longtemps qu’il le faudra. En tout cas, c’est une question de vie ou de mort pour nous. J’aime mieux crever d’un coup sous leur mitraille que d’étouffer un demi-siècle sous leur botte. »
  • En 1915, l'Académie française lui décerne à titre posthume le prix de la fondation Charles-Blanc pour l'ensemble de son œuvre.


Sources :

  • Wikipédia
  • Conseil Général de la Nièvre
  • Le Journal du Centre 29 novembre 2016

Image : Mission du Centenaire
--m mirault 9 janvier 2014 à 21:24 (CET)