« Civisme » : différence entre les versions

De Wiki58
Aller à la navigationAller à la recherche
(Contenu remplacé par « ==1903 - Exemple de probité== Le jeune Émile Jeannet, âgé de dix ans, élève de l'école communale d'Arbourse, ayant trouvé deux billets de banque de 50 fr.... »)
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
==1872 - Bonnin, le courageux sauveteur==
De [[Decize]], on nous informe que, dans la soirée du 20 courant, quelques habitants du quartier de la Saulaie, les sieurs Roch et Boulanger, surpris par l'inondation de la [[La Loire]], couraient de graves dangers, quand deux braves concitoyens, Ducarroy père et fils aîné, couvreurs, vinrent à leur secours. Malheureusement la barque de sauvetage, sous l'action de divers écueils et d'un courant rapide, vint à chavirer, exposant ainsi sauveteurs et naufragés.
À leurs cris d'angoisse, un citoyen courageux, le sieur Bonnin fils, s'élance à leur secours et, après des efforts inouïs, il réussit, malgré la nuit et la violence des courants, à ramener successivement sains et saufs tous les naufragés.
Ce mépris du danger, ces actes d'obscur dévouement, si fréquents chez le peuple, ne méritent cependant pas qu'une simple reconnaissance publique ; il est inscrit quelque part au budget départemental un crédit de gratifications pour belles actions, et nous espérons qu'après enquête, l'administration accordera au sieur Bonnin, qui du reste est coutumier du fait, la récompense que mérite son dévouement.
==Source==
*La République, 26 octobre 1872. Texte communiqué par Pierre Volut
==1903 - Exemple de probité==
==1903 - Exemple de probité==
Le jeune Émile Jeannet, âgé de dix ans, élève de l'école communale d'[[Arbourse]], ayant trouvé deux billets de banque de 50 fr. s'est empressé de les rendre au garde champêtre qui venait de les perdre.
Le jeune Émile Jeannet, âgé de dix ans, élève de l'école communale d'[[Arbourse]], ayant trouvé deux billets de banque de 50 fr. s'est empressé de les rendre au garde champêtre qui venait de les perdre.

Version du 18 octobre 2022 à 10:51

1872 - Bonnin, le courageux sauveteur

De Decize, on nous informe que, dans la soirée du 20 courant, quelques habitants du quartier de la Saulaie, les sieurs Roch et Boulanger, surpris par l'inondation de la La Loire, couraient de graves dangers, quand deux braves concitoyens, Ducarroy père et fils aîné, couvreurs, vinrent à leur secours. Malheureusement la barque de sauvetage, sous l'action de divers écueils et d'un courant rapide, vint à chavirer, exposant ainsi sauveteurs et naufragés.

À leurs cris d'angoisse, un citoyen courageux, le sieur Bonnin fils, s'élance à leur secours et, après des efforts inouïs, il réussit, malgré la nuit et la violence des courants, à ramener successivement sains et saufs tous les naufragés.

Ce mépris du danger, ces actes d'obscur dévouement, si fréquents chez le peuple, ne méritent cependant pas qu'une simple reconnaissance publique ; il est inscrit quelque part au budget départemental un crédit de gratifications pour belles actions, et nous espérons qu'après enquête, l'administration accordera au sieur Bonnin, qui du reste est coutumier du fait, la récompense que mérite son dévouement.

Source

  • La République, 26 octobre 1872. Texte communiqué par Pierre Volut

1903 - Exemple de probité

Le jeune Émile Jeannet, âgé de dix ans, élève de l'école communale d'Arbourse, ayant trouvé deux billets de banque de 50 fr. s'est empressé de les rendre au garde champêtre qui venait de les perdre.

Source

  • Le Courrier de la Nièvre du 05/07/1903

Notes et références

Notes


References