« Chiddes églises » : différence entre les versions

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=='''L'église ND du Suprême Pardon'''==
=='''L'église ND du Suprême Pardon'''==
 [[Image:Eglise-Chiddes.jpg|right|frame|<center>ND du Suprême Pardon de Chiddes</center>]]
[[Image:Eglise-Chiddes.jpg|right|frame|<center>ND du Suprême Pardon de Chiddes</center>]]
*Église de style Néo-Gothique, construite fin du XIXe, livrée au culte en 1902(1), a remplacé l'ancienne église romane.
*Grande statue de la vierge au dessus du fronton.
*Mosaïque or et azur sur le tympan, elle représente une scène de l'Ancien Testament «la colombe vint à lui sur le soir portant un rameau d'olivier GEN VIII-XI».
*Haute nef voûtée, transept, chœur et abside, qui forment une croix latine. Au sol, les bas-côtés donnent à l'ensemble un plan rectangulaire.
*Vitraux, imitation du XIIIe siècle, conçus et réalisés selon les règles de l' École du Vitrail Archéologique (verres teintés dans la masse sertis au plomb) d' Adolphe DIDRON (1806-1867),  posés en deux tranches, 1909 et 1950.
*Deux chapelles orientées sont ouvertes sur le Transept. Dans celle de l'aile nord, un retable de grande dimension unicolore (>1931), plâtre armé, met en scène, en bas-relief, la Vierge, qui accueille un mourant.
*Chemin de croix, 14 tableaux, moulés en carton romain, peints à l'huile et dorés à l'or fin (1932).
*Crypte, sur le piétement de l'autel, un haut-relief représente Saint-Maurice et les symboles des 4 auteurs des  évangiles canoniques.


*A l'origine, église paroissiale de Saint Maurice, de la fin du XII<sup>è</sup> siècle.
=='''L'ancienne église romane Saint-Maurice (privée)'''==
*Devenue par la suite, en 1895, Notre Dame du Suprême Pardon.
*Cette église, jugée trop petite et dangereuse, par le desservant de la paroisse, a été abandonnée au début du XX e siècle et cédée à un propriétaire privé. Il reste le clocher, le chœur et l'abside, alternativement défigurés ou abandonnés, ces vestiges ont été mis hors d'eau par de nouveaux propriétaires en 2013. La nef, entièrement disparue, aurait mesuré, selon l'ancien cadastre de 1842 environ 18m par 9m, porche inclus.
*Plan rectangulaire, sauf les saillies de l'abside et d'une chapelle.
*Abside voûtée en cul-de-four ovoïde.
*Voûte d'arête moderne sous le clocher ; arcs-doubleaux brisés retombant sur des colonnes engagées à chapiteaux sculptés et à bases munies de griffes.
*Nef non voûtée.
*Clocher central percé sur trois de ses faces de baies cintrées géminées garnies de colonnettes.
*En façade, une grande statue représente la Vierge.
*Tympan en mosaïque du XX<sup>è</sup> siècle.


- l'église vers 1860 (2) :
« L'église paroissiale, dédiée, comme celle de Milay, à Saint Maurice, chef de la légion thébaine, portait encore en 1729, des marques de consécration. C'est un édifice roman, dont l'abside seule est voûtée. L'arc-doubleau du chœur et celui de l'abside, reposent sur des colonnes engagées; leurs bases, munies de griffes, et les chapiteaux , imités de l'antique, accusent la fin du XIIe siècle. Les fenêtres de l'abside ont été bouchées et remplacées par un œil de bœuf d'effet disgracieux. Le clocher, placé au-dessus du chœur, est de même style et de même date. Il porte, sur trois faces, des baies géminées, séparées par des colonnettes grossières. Une chapelle a été récemment ouverte près du chœur, au sud. »
-l'église vers 1875 (3) :
« Eglise paroissiale de Saint Maurice, de la fin du XII e siècle, fort remaniée. Plan rectangulaire, sauf les saillies de l'abside et d'une chapelle. Abside voûtée en cul de four ovoïde. Voûte d'arête moderne sous le clocher, avec arcs doubleaux brisés retombant sur des colonnes engagées à chapiteaux sculptés et à bases munies de griffes. Nef non voûtée. Clocher central percé sur trois faces de baies cintrées géminées garnies de colonnettes. »




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Sources : Répertoire archéologique du département de la Nièvre rédigé sous les auspices de la Société nivernaise des Lettres, sciences et arts par M. le comte de Soultrait ; impr. nationale (Paris) – 1875 et ''Patrimoine des communes de la Nièvre (Éditions Flohic)''<br>
Sources :<br>
(1) extraits Chiddes au cœur du bocage morvandiau (1988) et Élucubrations... d'un villageois (2011) de Jean MARIE ancien maire de Chiddes.<br>
(2) description in extenso par BAUDIAU JF  (abbé) Morvand essais géographique topographique et Historique de cette contrée tome 3  M DCCC LXVII (1867).<br>
(3) d'après SOULTRAIT (comte de) Georges - Répertoire Archéologique de la France département de la Nièvre rédigé sous les auspices de la société nivernaise des Sciences des lettres et des Arts par Mr le Comte de Soultrait – 1875.<br>
Photo : Éric Monnier (GenNièvre)<br>
Photo : Éric Monnier (GenNièvre)<br>
--[[Utilisateur:Mmirault|m mirault]] 17 octobre 2010 à 06:19 (UTC)
D'après Guy Jolivet, mis en page par --[[Utilisateur:Mmirault|m mirault]] 19 septembre 2017 à 17:50 (UTC)
[[Catégorie:Eglises]]
[[Catégorie:Eglises]]

Version du 19 septembre 2017 à 17:02

L'église ND du Suprême Pardon

ND du Suprême Pardon de Chiddes
  • Église de style Néo-Gothique, construite fin du XIXe, livrée au culte en 1902(1), a remplacé l'ancienne église romane.
  • Grande statue de la vierge au dessus du fronton.
  • Mosaïque or et azur sur le tympan, elle représente une scène de l'Ancien Testament «la colombe vint à lui sur le soir portant un rameau d'olivier GEN VIII-XI».
  • Haute nef voûtée, transept, chœur et abside, qui forment une croix latine. Au sol, les bas-côtés donnent à l'ensemble un plan rectangulaire.
  • Vitraux, imitation du XIIIe siècle, conçus et réalisés selon les règles de l' École du Vitrail Archéologique (verres teintés dans la masse sertis au plomb) d' Adolphe DIDRON (1806-1867), posés en deux tranches, 1909 et 1950.
  • Deux chapelles orientées sont ouvertes sur le Transept. Dans celle de l'aile nord, un retable de grande dimension unicolore (>1931), plâtre armé, met en scène, en bas-relief, la Vierge, qui accueille un mourant.
  • Chemin de croix, 14 tableaux, moulés en carton romain, peints à l'huile et dorés à l'or fin (1932).
  • Crypte, sur le piétement de l'autel, un haut-relief représente Saint-Maurice et les symboles des 4 auteurs des évangiles canoniques.

L'ancienne église romane Saint-Maurice (privée)

  • Cette église, jugée trop petite et dangereuse, par le desservant de la paroisse, a été abandonnée au début du XX e siècle et cédée à un propriétaire privé. Il reste le clocher, le chœur et l'abside, alternativement défigurés ou abandonnés, ces vestiges ont été mis hors d'eau par de nouveaux propriétaires en 2013. La nef, entièrement disparue, aurait mesuré, selon l'ancien cadastre de 1842 environ 18m par 9m, porche inclus.

- l'église vers 1860 (2) : « L'église paroissiale, dédiée, comme celle de Milay, à Saint Maurice, chef de la légion thébaine, portait encore en 1729, des marques de consécration. C'est un édifice roman, dont l'abside seule est voûtée. L'arc-doubleau du chœur et celui de l'abside, reposent sur des colonnes engagées; leurs bases, munies de griffes, et les chapiteaux , imités de l'antique, accusent la fin du XIIe siècle. Les fenêtres de l'abside ont été bouchées et remplacées par un œil de bœuf d'effet disgracieux. Le clocher, placé au-dessus du chœur, est de même style et de même date. Il porte, sur trois faces, des baies géminées, séparées par des colonnettes grossières. Une chapelle a été récemment ouverte près du chœur, au sud. » -l'église vers 1875 (3) : « Eglise paroissiale de Saint Maurice, de la fin du XII e siècle, fort remaniée. Plan rectangulaire, sauf les saillies de l'abside et d'une chapelle. Abside voûtée en cul de four ovoïde. Voûte d'arête moderne sous le clocher, avec arcs doubleaux brisés retombant sur des colonnes engagées à chapiteaux sculptés et à bases munies de griffes. Nef non voûtée. Clocher central percé sur trois faces de baies cintrées géminées garnies de colonnettes. »



Sources :
(1) extraits Chiddes au cœur du bocage morvandiau (1988) et Élucubrations... d'un villageois (2011) de Jean MARIE ancien maire de Chiddes.
(2) description in extenso par BAUDIAU JF (abbé) Morvand essais géographique topographique et Historique de cette contrée tome 3 M DCCC LXVII (1867).
(3) d'après SOULTRAIT (comte de) Georges - Répertoire Archéologique de la France département de la Nièvre rédigé sous les auspices de la société nivernaise des Sciences des lettres et des Arts par Mr le Comte de Soultrait – 1875.
Photo : Éric Monnier (GenNièvre)
D'après Guy Jolivet, mis en page par --m mirault 19 septembre 2017 à 17:50 (UTC)