Cahier de Léon Hogard 1917 (1)

Tableau édité par L’illustration, tranchées.

• Nous retrouvons Léon Hogard au début de l'année 1917. Il a changé de régiment et remonte au front près de Fismes (Marne).
  
  

• « L'hiver est doux jusqu'au 20 janvier, jour de notre départ en renfort. La neige tombe à gros flocons. Nous sommes une trentaine, habillés de neuf des pieds à la tête, sous le commandement d'un lieutenant deux galons, pour rejoindre le 9^e Régiment de Zouaves.
  Nous descendons du train, la terre est couverte de dix centimètres de neige. Nous cheminons jusqu'à la demeure où est logé le colonel. Cette maison, ornée d'un perron, est située dans une avenue plantée d'arbres.
  Nous sommes au garde-à-vous, derrière les faisceaux. Le colonel paraît, grand, vêtu d'un manteau kaki, raide ; on dirait qu'il a avalé une queue de billard, le regard dur. Sa première parole est pour nous faire enlever nos chéchias et nous faire remarquer que les cheveux sont trop longs. Comme le lieutenant est resté couvert, ce qui était logique, il s'attire ces mots : "Vous aussi." Il se découvre pour entendre que lui aussi avait les cheveux trop longs.
  J'ai compris dans quel régiment nous étions tombés. Ceci avait lieu aux environs de Bar-le-Duc. Je suis affecté à la 9^e Compagnie et là les histoires du colonel nous sont contées.
  J'apprends d'abord que mon bataillon s'est presque entièrement rendu aux Allemands dans la Somme, en novembre, à Sailly-Saillisel, et que le colonel qui s'appelait Gross avait son père commandant une batterie allemande.
  J'ai vu que, lorsque le colonel visitait un cantonnement, tous les zouaves se planquaient pour ne pas le saluer. On l'appelait le "Taub"⁽¹⁾.
  Un jour qu'un capitaine avait demandé à acheter du pain remboursable, il a répondu : "S'ils n'ont pas assez à manger, qu'ils mangent de la m..."
  La neige tombe, il y en a 25 centimètres. En marche, on s'en tire ; mais, la nuit, il fait bien froid dans les granges. Les souliers souvent sont gelés quand on les chausse, le matin.
  M. Gross nous quitte et c'est M. de Marçay, commandant le 1^er Bataillon, qui prend le commandement du 9^e Régiment de Zouaves. Le changement est total : pain et vin remboursables dans les compagnies ; la discipline est un peu moins stricte. Quand le père du régiment visite les cantonnements, il s'inquiète de la soupe, la goûte, serre quelques mains. Les zouaves se pressent, saluent, il s'entretient avec certains du froid, du service, de l'alimentation ; c'est un père. Aussi, lors de l'offensive du 17 avril, il demandera à son régiment ce qu'il voudra. Notre commandant, M. Aimboux, est mutilé de guerre ; il a la main gauche inerte et toujours gantée. Nous l'appelons "Papatte". Il s'occupe beaucoup de nous et, souvent, entre en conflit avec les habitants pour obtenir des locaux moins froids que les granges pour nous servir de chambres à coucher.
  Nous embarquons à Chezy-en-Orxois. Les roues des camions sont chaînées ; il fait un froid... dans ces camions ; je préférerais de beaucoup marcher. On ne nous demande pas notre avis. Nous débarquons aux environs de Fismes. Mais, comme toujours, il nous faut faire deux étapes pour être rendus. La marche fait du bien, mais elle est extrêmement pénible ; on glisse et plusieurs tombent. Avec tout le barda, ce n'est pas drôle.
  Enfin, voici les baraques qui doivent nous recevoir, pas loin de Longueval. Elles sont de construction toute récente. La neige est à peine fondue à leur emplacement.
  Pas un brin de paille ; le sol nu et boueux : c'est là que l'on va dormir. Je demande trois volontaires et nous voilà partis à l'aventure pour trouver de quoi se coucher. J'avais aperçu dans les arbres des chevaux d'artillerie. J'en avais déduit qu'il pourrait se trouver là de la paille et du foin. Ainsi fut fait. La nuit venue, c'est trois balles de foin dérobées à ces pauvres chevaux qui servirent de matelas à l'escouade. D'autres nous imitèrent et, le lendemain, la ration de ces malheureux animaux a dû être bien maigre.
  Le lendemain, après une nuit passable (à vingt ans, on dort), je me lève un des premiers. J'ai faim : les rations touchées l'avant-veille sont loin et les cuisines, qui nous suivent au pas de leurs chevaux, ne sont pas arrivées.
  Une idée me vient. Des territoriaux sont là, dans la baraque voisine ; ils sont les constructeurs de ces baraques. Ils prennent le café et le casse-croûte. Je pénètre chez eux et leur demande à haute voix s'ils ne pourraient pas nous donner leur rabiot et, sur leur réponse affirmative, je cours chercher deux hommes et une toile de tente, et la quête commence.
  Des morceaux de pain de toutes grosseurs, des morceaux de viande tombent dans la toile tendue qui défile devant eux, tenue aux quatre coins par deux zouaves. La récolte est abondante et j'ai vu, pendant notre quête, bien des yeux se mouiller, car beaucoup de ces vieux soldats auraient pu être nos pères. Ils donnaient ce qu'ils avaient en mains : le morceau de pain et le morceau de bouilli tenus sur le pouce. Après un merci chaleureux, et revenus au milieu des camarades, le sergent fit une distribution équitable entre tous ceux de la section.
  Dans l'après-midi, j'ai trouvé Charles Wolsack, de Tonnoy, sous un marabout (grande toile de tente). Il était maréchal des logis à l'échelon du 39^e Régiment d'Artillerie.
  Tout le train d'équipage était parqué sous les arbres. Les chevaux étaient étiques, et c'est peut-être à ces pauvres bêtes que nous avions dérobé du foin pour ne pas crever nous-mêmes, cette nuit-là, dans la boue.
  Puis, c'est le départ, le lendemain. Les cuisines nous ont rejoints et le ravitaillement est assuré. Il fait froid et, pour la première fois, je vois une excavatrice qui creuse des tranchées de soutien. Puis, c'est Bourg-et-Comin que nous traversons. Tout le long de la route, dans chaque bosquet, sont dissimulés les dépôts de munitions. À un carrefour, nous traversons, sur un pont de planches de plus de dix mètres de long, le cratère d'une explosion. Je me demande bien quel calibre a pu faire un pareil trou.
  Puis c'est Pargnian. Nous sommes logés dans une cabane de tôles ondulées, assez grande pour la compagnie, et cependant nous n'en occupons que la moitié, tellement nous nous emboîtons les uns dans les autres pour nous tenir chaud. Le froid est intense. Le fumier sur lequel nous dormons ne conviendrait pas même à des porcs. C'est là que nous dormirons jusqu'à l'avant-veille du 16 avril, jour J de l'attaque du Chemin des Dames.
  Tous les matins, il faut dégeler les godillots avant de les mettre. Tout combustible est bon : lettres, enveloppes, papiers qui entourent les cartouches, tout servira. On grelotte en buvant le café et on est heureux de partir au travail pour se réchauffer, car nous travaillons dur, dans un sol gelé à soixante centimètres, pour aménager des pistes. Chaque coup de pic fait gicler la terre à la figure.
  J'ai constamment faim. La demi-boule est touchée vers seize heures ; une demi-heure après, elle est dévorée, et c'est la ration du lendemain. Le vin est gelé : ce sont des glaçons qui tombent dans le quart et c'est avec une hache que les cuisiniers partagent les boules de pain.
  Nous avons pourtant un caporal d'ordinaire épatant. Tout le ravitaillement est dans sa baraque, sous des couvertures, à proximité d'un brasero ; mais il fait si froid... Il ne ménage pas le bouillon et personne ne le trouve trop gras. Nous sommes servis à la cuisine roulante même. La gamelle pleine tenue des deux mains, quel délice de boire à pleine bouche : la chaleur pénètre jusqu'aux doigts de pieds. Ce vieux Poujade - c'est le cabot d'ordonnance - se laisse quelquefois attendrir et me donne un peu de rabiot. On lui pardonne sa crasse et sa faconde de méridional. Véritable école d'humilité : c'est assez dur de mendier.
  Un jour de pause, je suis allé sur le plateau ; la neige y était moins épaisse, parce que balayée par le vent. Il y avait des embryons de tranchées et toutes sortes de vestiges que je connaissais bien. Au cours de mes recherches parmi les débris, j'ai trouvé un bidon anglais à moitié enterré et, dans ce bidon, de l'alcool qui n'était pas éventé, comme peuvent en témoigner les gars de l'escouade, après de longs mois d'exposition en plein air.
  Une autre fois, talonné par la faim, c'est à un cuisinier de 155 long, logé dans une grotte, que j'ai demandé du pain. Il en avait un peu. Il était moisi. J'en ai cependant rempli ma musette et partagé avec quelques camarades. C'est dur d'avoir faim. Il m'est arrivé de manger du pain trempé de sang. Je le décrottais tant bien que mal avec le couteau et le mangeais sans en penser plus long.
  Certain jour que nous préparions le chantier au moyen de mines, je dis aux copains : "Je vais me faire évacuer." J'ai laissé mes fesses à l'air, tout en m'abritant derrière un tas de pierres. Et pan ! La mine saute et je reçois un quartier de terre gelée à la fesse, qui me paralyse la jambe droite. Hélas ! pas de sang ! J'ai boité une bonne semaine et j'en ai entendu des quolibets ! Jusqu'au sergent qui s'y est mis et nous avons bien ri.
  Un autre jour, de garde de préventionnaires⁽²⁾ au conseil de guerre, j'ai vu deux officiers, ne portant pas les écussons des officiers du coin, questionner les punis sur leurs régiments, la division, sur ce qu'ils faisaient, etc...
  Ce n'est qu'après leur départ que j'ai trouvé leur interrogatoire insolite. Ce ne pouvait être que des espions. Je ne les ai pas signalés, j'ai trop réfléchi. Il aurait pourtant été facile de les arrêter si j'avais eu un tant soit peu d'initiative. »
  

L'attaque du Chemin des Dames, 18 avril 1917.

Chemin des dames

• Nous quittons notre cabane en tôles ondulées le 15 avril. Le canon tonne depuis plusieurs jours, mais maintenant c'est un roulement continu et infernal. Nous traversons en colonne par deux les lignes d'artillerie : les longs, les courts, les mortiers, ils sont tous en action.
  Il tombe une petite pluie glaciale et la nuit s'achève, [alors que nous sommes] couchés le long d'un talus sous les giboulées de neige mélangée de pluie. Une batterie tire une rafale. Au même moment, nous passons devant, dans un petit chemin creux. La surprise est brutale ; quatre longues flammes au-dessus des têtes et le tympan malmené, à tel point qu'on reste sourds.
  À l'aube, le canon tonne toujours, on peut suivre à l'œil les obus de mortier de 220 dans leur descente verticale.
  Et c'est parti ! Les tirailleurs marocains sont devant nous, à gauche de Vendresse-Troyon. Tout de suite, quelques prisonniers refluent vers l'arrière, sous la garde vigilante des hussards, qui nous empêchent même de les approcher. Fiers de leur embusque, les hussards ne risquent pas grand' chose à convoyer vers l'arrière ceux pour qui la guerre est finie ! Quant à nous, il n'en est pas de même.
  La première ligne allemande est presque vide ; les sapes où il reste des capotes et des musettes indiquent que les habitants ont dû déménager en vitesse. Pas beaucoup de dégâts dans les tranchées, malgré un formidable bombardement. Sur le plateau, des trous énormes, mais rien à voir avec les éléments de défense.
  Artilleurs ! Ce qui vous manque, ce sont des observateurs assez braves pour régler le tir.
  La progression se fait lentement, en colonne par un, dans un joli boyau. Un blessé allemand est couché sur le bord supérieur du boyau : la tête sur son casque et le visage caché sous un mouchoir blanc. À notre passage, il lève le mouchoir et sourit. J'entends un de mes zouaves qui arme son lebel et, de la main, je relève son fusil. Il voulait tirer sur le blessé. Je l'engueule et nous continuons, mais quelques mètres plus loin, j'entends le coup et vois l'Allemand se raidir. Mon salaud, de sang-froid, avait exécuté un blessé. Certains Français sont aussi sadiques que ceux d'autre race.
  Une grenade incendiaire éclate prématurément dans la musette d'un de mes grenadiers ; trois blessés graves que nous abandonnons : le porteur de la musette grièvement brûlé au côté, celui qui le suivait [blessé] au visage, dans les yeux, et celui qui le précédait [blessé] dans le dos. C'est avec de la terre que nous avons étouffé les flammes. Quant à moi, je précédais celui touché dans le dos.
  Le tac tac des mitrailleuses allemandes a repris sa chanson et quelques obus aussi. Quant à nous, nous avons toujours une batterie de très grosses pièces qui n'a pas allongé le tir, et les obus tombent sur nous. Ils ne sont pas dangereux. Ils font à l'arrivée autant de bruit qu'un express et les entonnoirs qu'ils creusent sur le plateau ne gênent personne.
  Un avion allemand, trop hardi, est descendu par un fusil-mitrailleur marocain. On voit les "tabors" courir, et j'ai appris plus tard qu'ils avaient crevé les yeux des aviateurs avant de les tuer. La guerre ! École du crime et de la cruauté.
  J'ai chassé de l'escouade un caporal d'une autre compagnie engagée devant nous. Cet individu avait peur et j'avoue que j'ai eu du plaisir à le faire partir. Je l'avais reconnu. Il était de la 20sup>e Compagnie en temps de paix, au mois de juin 14. Nous avions eu ensemble une altercation et, sans les camarades, je lui aurais sauté dessus : il disait que je crevais de faim chez moi, c'était la raison pour laquelle je m'étais engagé. Je l'avais perdu de vue depuis le commencement de la guerre et j'étais heureux de lui montrer que les engagés tenaient leur place. Je fus intraitable et l'obligeai, devant mes gars, à déguerpir.
  Quelques prisonniers nous croisent. Quelques-uns transportent vers l'arrière nos blessés, juchés sur leurs épaules. Il y a aussi des Sénégalais de la division Marchand.
  Nous avons avancé de trois kilomètres environ et les Allemands se sont accrochés à de nouvelles positions.
  Notre bataillon oblique à gauche et nous pénétrons dans un ravin boisé. Là, nous trouvons, disséminés dans les taillis, des cadavres d'Allemands et de zouaves.
  Un nouvel accident se produit à mon escouade. Une grenade défensive "Mills" éclate dans la musette d'un de mes grenadiers. Ces grenades à goupille ne valent pas nos "citron Foug". Elles sont trop dangereuses pour être transportées dans des musettes ordinaires ; aussi, d'un commun accord, chacun s'en débarrasse.
  Nous prenons position au bord du plateau, à l'entrée nord du ravin, et nous creusons de petites tranchées : abri collectif.
  Les bidons sont vides et, comme toujours en pareil cas, la soif se fait cruellement sentir. Les obus allemands tombent drus dans le ravin pour empêcher les renforts et nous interdire l'entrée d'un tunnel précédemment occupé par un bataillon allemand.
  À l'entrée de ce tunnel, il y a un puits, hélas démoli. Un zouave nommé Landais, une troupiasse finie, revient avec un bidon plein. Il veut bien nous en donner un petit coup et le sergent envoie trois hommes avec des bidons chercher de l'eau où le gars l'avait découverte. Ils reviennent une heure après sans eau. L'eau que nous avions bue provenait d'un gros trou de marmite dans lequel macéraient trois ou quatre cadavres allemands gonflés comme des outres.

Un blessé est ramené au poste de secours.

• Le lendemain, une corvée part au ravitaillement. Elle comprend une vingtaine de zouaves. Un sergent la commande, et moi-même. Il fait nuit. Un agent de liaison est en tête. L'aller est sans histoire. Nous trouvons les cuisines sur la route, à trois kilomètres en arrière. Nous chargeons individuellement pain, vin, viande, rata et eau et, quand tout est prêt, retour sur le plateau en colonne par un. L'agent de liaison et le sergent prennent la tête et moi, je reste en serre-file. La nuit est noire et c'est un vrai tour de force de marcher dans ce chaos de trous d'obus gros et petits. À un certain moment, la colonne est coupée et la direction perdue. Me voilà avec le reste de la corvée, sans savoir où aller. Je prends la tête et nous marchons à l'aveuglette. C'est une fusée allemande qui m'arrêta : nous allions droit chez les Boches.
  Nous voilà tous à plat ventre, comme un seul homme. J'en profite pour m'orienter et j'aperçois, bien à ma gauche, le sommet des arbres du ravin. Il fallait faire un "à gauche" complet. Ce que j'ai pu en entendre ! Et "tu nous mènes chez les Boches !" Et "il faut retourner !", etc... Enfin, nous arrivons, une heure après les autres et le sergent encore de me passer un savon. Mais celui qui était cause de la rupture de la colonne en a entendu davantage encore. Il avait été bien recommandé de tenir la capote de celui qui précédait.
  L'offensive, qui devait être la percée, était une fois de plus stoppée. Les Allemands, repliés derrière l'Ailette, dans de bonnes positions de repli, nous tenaient en échec et la guerre des tranchées était reprise. Les tirailleurs marocains allèrent jusqu'à la rivière et les coups de main de part et d'autre commencèrent pour rectifier la ligne ou s'assurer une position stratégique, ce qui fut le cas pour la brigade avec la sucrerie de Cerny, perdue et reprise plusieurs fois.
  Le premier jour, j'ai vu se développer, loin sur notre gauche, une attaque d'infanterie, comme une manœuvre : hélas, comme nous, sans grand résultat.
  J'ai assisté, un jour, à ce que l'on peut appeler "l'esprit de sacrifice". Jublin, un jeune [de la] classe 16, apportait deux seaux de toile remplis de vin du ravitaillement. Arrivé près de nous, un seau à chaque main, ses deux pieds dérapent en même temps et voilà Jublin à plat ventre dans la boue, la face contre terre. Mais, miracle ! Il n'a pas lâché les seaux et, sans perdre une goutte de liquide, nous avons récupéré, pour lui permettre de se lever, la figure pleine de terre, avec un rire éclatant.
  Le moral est à zéro et, lors de la relève, je pars en permission. À mon retour, je rejoins le CID, dépôt divisionnaire. Mon absence m'a valu d'être désigné pour suivre les cours d'élèves sous-officiers.
  J'ai appris que certaines unités avaient refusé de monter en ligne. D'autres ont quitté les lignes, en ne voyant pas la relève. La cavalerie a été chargée d'encadrer les révoltés, non pas en ligne, mais à l'arrière.

(1) Allusion aux avions allemands Taube (= Pigeons) qui survolaient régulièrement les lignes.
(2) Le préventionnaire est en droit une personne effectuant de la prison avant son jugement.

Texte de Pierre Volut http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr/index.htm et http://lesbleuetsdecizois.blogspot.fr/ mis en page par Martine NOËL 15 janvier 2017