Braconnage

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1893 - N'approchez pas ou je tire !

Le 6 février 1893, Charles Roumier et Jean Vignol, gardes du domaine de Saulx, traquent un braconnier. Ils parviennent à le cerner et le conduisent à Decize. L'individu « demande à satisfaire un besoin » et s'enfuit, les deux gardes à ses trousses. Le braconnier crie : « N'approchez pas ou je tire ! » Vignol se cache. Roumier a la figure et le cou criblé de plombs et il perdra l’œil gauche. Les gendarmes recherchent l'agresseur, un nommé Bourdier, âgé de 25 ans... Mais ce n'est pas l'identité du véritable coupable.

Le surlendemain, ils arrêtent dans la forêt du Perray un certain Dinet, 22 ans, demeurant aux Oudilles. C'est lui qui a blessé Roumier. Il reconnaît son forfait, mais prétend que les gardes lui avaient déjà tiré plusieurs décharges. Quinze jours plus tôt, Dinet avait été condamné à 16 francs d'amende pour vol de perdrix.

  • La Tribune Républicaine, 6 février et 17 mai 1893. Texte communiqué par Pierre Volut

1893 – A courre

M. A... mène une chasse à courre peu ordinaire. Près de la tuilerie de Brain, il croise un chevreuil ; l'animal se jette dans une mare d'eau qui borde la route. M. A... saute de sa voiture, saisit l'animal, le lie et le place sur son véhicule. C'est alors que survient le sieur Palisson, charretier et domestique de M. Moreau. Il prétend que c'est son chien qui a forcé le chevreuil et il le réclame.

L'affaire est compliquée. Palisson n'a pas de permis de chasse ; s'il prend le chevreuil, il écopera d'une amende de 30 francs. Et le sieur A... a commis lui aussi un délit, puisqu'il est venu chasser sur les terres du sieur Moreau. Or celui-ci lui laisse généreusement la proie.

  • La Tribune Républicaine, 6 février et 17 mai 1893. Texte communiqué par Pierre Volut

Notes et références

Notes


References