« Blismes curés » : différence entre les versions

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==paroisse de Blismes (Saint-Martin)==
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*Claude Quoy, est curé en 1613 ;
*Claude Quoy, est curé en 1613 ;
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==paroisse de Poussignol (Saint-Franchy)==
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*Sébastien Tridon, est curé en 1638 ; voici ce qu’en dit l’abbé Baudiau :
*Sébastien Tridon, est curé en 1638 ; voici ce qu’en dit l’abbé Baudiau :
''En 1638 un malheureux prêtre, Sébastien Tridon, curé de Poussignol et chanoine d’Avallon, affligea douloureusement le clergé et les catholiques du Morvand par le dérèglement de ses mœurs. Renfermé d’abord dans les prisons de l’officialité de Nevers, il fut, au bout de quinze jours, renvoyé dans sa paroisse, qu’il continua à scandaliser. L’official l’ayant de nouveau décrété de prise de corps, Tridon se rendit, le 5 septembre, au prêche de Coulon, où il abjura publiquement le catholicisme et fit profession ouverte de la religion prétendue réformée. Puis, poussant le cynisme jusqu’au bout, il voulut épouser Marie Bruandet, fille d’un procureur et notaire de Château-Chinon. Mais ses frères, dont l’un était lieutenant général au bailliage de cette ville, en hommes d’honneur, s’opposèrent à ce mariage scandaleux. Une sentence, rendue le 23 mars 1639, par le bailli de Saint-Pierre-le-Moûtier, fit défense à Etienne de Montsanglard, ministre réformé, de procéder à cette union sacrilège, sous peine de mille livres d’amende, et d’une pareille somme contre chacun des coupables.''
''En 1638 un malheureux prêtre, Sébastien Tridon, curé de [[Poussignol]] et chanoine d’Avallon, affligea douloureusement le clergé et les catholiques du Morvand par le dérèglement de ses mœurs. Renfermé d’abord dans les prisons de l’officialité de [[Nevers]], il fut, au bout de quinze jours, renvoyé dans sa paroisse, qu’il continua à scandaliser. L’official l’ayant de nouveau décrété de prise de corps, Tridon se rendit, le 5 septembre, au prêche de Coulon, où il abjura publiquement le catholicisme et fit profession ouverte de la religion prétendue réformée. Puis, poussant le cynisme jusqu’au bout, il voulut épouser Marie Bruandet, fille d’un procureur et notaire de [[Château Chinon]]. Mais ses frères, dont l’un était lieutenant général au bailliage de cette ville, en hommes d’honneur, s’opposèrent à ce mariage scandaleux. Une sentence, rendue le 23 mars 1639, par le bailli de [[Saint Pierre le Moûtier]], fit défense à Etienne de Montsanglard, ministre réformé, de procéder à cette union sacrilège, sous peine de mille livres d’amende, et d’une pareille somme contre chacun des coupables.''
*Paul Goussot, prêtre-prieur cité en 1666, puis en 1696
*Paul Goussot, prêtre-prieur cité en 1666, puis en 1696
*Claude Goussot, cité en 1704
*Claude Goussot, cité en 1704
*Lazare Bertin, non cité par Baudiau, né le 19 décembre 1683 à Château-Chinon, fils de François et de Marie Devoucoux, il était curé en 1736, AT ;" cité comme curé de Blismes en 1712,CBX",
*Lazare Bertin, non cité par Baudiau, né le 19 décembre 1683 à [[Château Chinon]], fils de François et de Marie Devoucoux, il était curé en 1736, AT ;" cité comme curé de [[Blismes]] en 1712,CBX",
*François-Philibert Pannetrat, ayant refusé le serment constitutionnel, fut arrêté en 1792, prisonnier à Nevers puis Brest, il revint après la chute de Robespierre ; il est mort curé de Corbigny et chanoine honoraire de Nevers en 1835.
*François-Philibert Pannetrat, ayant refusé le serment constitutionnel, fut arrêté en 1792, prisonnier à [[Nevers]] puis Brest, il revint après la chute de Robespierre ; il est mort curé de [[Corbigny]] et chanoine honoraire de [[Nevers]] en 1835.





Version actuelle datée du 18 mars 2021 à 18:16

Paroisse de Blismes (Saint-Martin)

  • Claude Quoy, est curé en 1613 ;
  • Claude Morlé, est curé en 1689, lui succède :
  • Claude Balmelès, docteur en théologie et bénéficier des chapelles Saint-Claude et Sainte-Croix de la ville des Vans, au diocèse d’Uzès ;

Cette liste a été établie par Alain Trinquet, d’après « Le Morvand » de Jean-François Baudiau

  • Lazare Bertin, cité en 1712
  • Boyer, cité en 1724 et en 1733
  • Guillier, cité en 1762

Liste complétée par Christian Bouchoux


Paroisse de Poussignol (Saint-Franchy)

  • Sébastien Tridon, est curé en 1638 ; voici ce qu’en dit l’abbé Baudiau :

En 1638 un malheureux prêtre, Sébastien Tridon, curé de Poussignol et chanoine d’Avallon, affligea douloureusement le clergé et les catholiques du Morvand par le dérèglement de ses mœurs. Renfermé d’abord dans les prisons de l’officialité de Nevers, il fut, au bout de quinze jours, renvoyé dans sa paroisse, qu’il continua à scandaliser. L’official l’ayant de nouveau décrété de prise de corps, Tridon se rendit, le 5 septembre, au prêche de Coulon, où il abjura publiquement le catholicisme et fit profession ouverte de la religion prétendue réformée. Puis, poussant le cynisme jusqu’au bout, il voulut épouser Marie Bruandet, fille d’un procureur et notaire de Château Chinon. Mais ses frères, dont l’un était lieutenant général au bailliage de cette ville, en hommes d’honneur, s’opposèrent à ce mariage scandaleux. Une sentence, rendue le 23 mars 1639, par le bailli de Saint Pierre le Moûtier, fit défense à Etienne de Montsanglard, ministre réformé, de procéder à cette union sacrilège, sous peine de mille livres d’amende, et d’une pareille somme contre chacun des coupables.

  • Paul Goussot, prêtre-prieur cité en 1666, puis en 1696
  • Claude Goussot, cité en 1704
  • Lazare Bertin, non cité par Baudiau, né le 19 décembre 1683 à Château Chinon, fils de François et de Marie Devoucoux, il était curé en 1736, AT ;" cité comme curé de Blismes en 1712,CBX",
  • François-Philibert Pannetrat, ayant refusé le serment constitutionnel, fut arrêté en 1792, prisonnier à Nevers puis Brest, il revint après la chute de Robespierre ; il est mort curé de Corbigny et chanoine honoraire de Nevers en 1835.


Cette liste a été établie par Alain Trinquet, d’après « Le Morvand » de Jean-François Baudiau Liste complétée par Christian Bouchoux (en particulier les Goussot)