Benoist d'Azy Denis Aimé Emmanuel

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BENOIST D’AZY Denis Aimé René Emmanuel, Comte

  • Naît à Paris le 3 janvier 1796 sous le nom de BENOIST.
  • Secrétaire de légation en Allemagne sous la Restauration.
  • Entre dans l’administration des contributions indirectes, devient inspecteur général des finances sous le ministère Villèle, puis directeur de la dette inscrite.
  • Epouse Léontine Rose Amélie Brière d’Azy le 11 mars 1822 à Paris et accole d’Azy à son nom.
  • Est nommé chevalier de la Légion d’honneur le 26 octobre 1826.
  • Démissionnaire après les journées de Juillet 1830, il se retire en Nivernais, prend la direction des mines d’Alès et s’intéresse à la création des chemins de fer.
  • Candidat légitimiste en 1834, il est battu par M. Boigues, sortant
  • Le 4 avril 1841, il est élu député de la Nièvre en remplacement de M. Pelletier-Dulas dont l’élection avait été annulée.
  • Il est réélu à ce même poste en 1842 contre M. Delangle et en 1848 contre M. Alloury.
  • Il fait constamment partie de la droite légitimiste et continue de s’occuper de chemins de fer.
  • Echoue à l’Assemblée constituante de 1848 mais est envoyé à l’Assemblée législative, le 13 mai 1849 par le département du Gard : il siège à la majorité monarchique, est élu vice-président de l’Assemblée, combat la politique de l’Elysée, fait partie de la commission dite des Burgraves qui élabore la loi du 31 mai, restrictive du suffrage universel et demande l a révision de la Constitution.
  • Le 2 décembre 1851, il préside avec M. Vitet, à la mairie du 10ème arrondissement, la réunion des représentants qui protestent contre le coup d’état, est arrêté puis relâché quelques jours plus tard.
  • Il abandonne alors la politique pour se consacrer aux questions industrielles. Il contribue à l’établissement du Crédit Foncier et devient administrateur des Compagnies d’Orléans et de Paris-Lyon-Méditerranée.
  • Après la guerre de 1870, il est élu par les électeurs de la Nièvre et du Gard à l’Assemblée de Bordeaux. Il choisit la Nièvre, préside les premières séances comme doyen d’âge : il vote pour la paix (01/03/1871), pour les prières publiques (16/05), pour l’abrogation des lois d’exil (10/06), pour le pouvoir constituant de l’Assemblée (30/08), contre le retour de l’Assemblée à Paris (03/02/1872), pour la démission de Thiers (24/05/1873), pour l’arrêté contre les enterrements civils (24/06), pour la prorogation des pouvoirs du maréchal de Mac-Mahon (20/11), pour le ministère de Broglie (16/05/1874), contre la dissolution de la Chambre (29/07), contre l’amendement Wallon (30/01/1875), contre l’ensemble des lois constitutionnelles (25/02/1875).
  • Par une lettre rendue publique en décembre 1875, il décline toute candidature aux futures élections sénatoriales et législatives.
  • Il meurt le 25 février 1880 à Saint Benin d’Azy.


  • Source : Dictionnaire des parlementaires français de Robert, Bourloton et Cougny.


--m mirault 16 septembre 2008 à 12:50 (UTC)