Beaumont la Ferrière

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Charte d'affranchissement - 1276

Elle fut donnée par Guillaume de Thianges et Marguerite de Sancerre, son époux, dans le but de " semer une paix et concorde perpétuelles entre eux et leurs hommes de toute la terre de Beaumont, en l'honneur seulement et pour l'amour de Celui qui peut tout et qui a crée tout pour qu'ils en soient récompensés dans les siècles et les siècles ".

Le seigneur décharge et affranchit, délivre et met en pleine liberté ses hommes et femmes nés et à naître de la terre et justice de Beaumont et " enfin de tels domaines et seigneurie qu'ils puissent venir pour y habiter et de telles conditions qu'ils puissent être ".
Et comme l'affranchissement est sans réserve, la charte énumère les charges multiples dont les serfs sont délivrés : " droits de toute taille, de mortaille, d'angarie, de quête, de présent et reconnaissance, de cueillette, d'exaction, d'extorsion de poule houpée, de festage, de ban quelqu'il soit, du boisseau ou des boisseaux de chenevis, de charroy, de suite, de guêts, de bordelage, de plessieurs, de feneurs, de faucheries, de paisseleurs et de paisseaux et enfin de tout genre et toute espèce de servitude ".
En échange de cette franchise, chaque homme ayant une maison dans le village payera un cens annuel qui variera à 5 à 20 sols, selon sa fortune, et une redevance annuelle de 6 deniers par chaque arpent de terre.
La charte prescrit, en outre, un certain nombre de difficultés qui peuvent se présenter et les resout ainsi : " ....L'habitant de Beaumont devra préalablement payer le cens et la censive. Si pour suite du décès des père et mère, des enfants deviendront orphelins, celui qui fera une plus haute enchère sur les biens et qui en donnera plus haut prix aura les enfants avec leurs biens sous sa tutelle. ".
Enfin, le seigneur concède de ses bois des droits très étendus d'affouage, de pacage et de glandées moyennant un denier pour chaque porc. "

  • Source : Promenades en Morvan 2. Louis Albert Morlon - Gallica
  • Transcripteur : Mabalivet (discussion) 27 avril 2020 à 09:34 (CEST)


Relevé dans la presse

  • Les chiens enragés :
    Le mois dernier, un chien mordait un jeune homme domestique de la ferme de Choulot, commune de Beaumont la-Ferrière, et deux génisses appartenant au fermier. Celui-ci abattit immédiatement son chien. Dans les premiers jours de juin courant, les deux génisses étant tombées subitement malades, le fermier fit appeler un vétérinaire qui déclara que les bêtes étaient atteintes de la rage ; elles ne tardèrent pas à succomber.
    M. le maire de Beaumont-la Ferrière, prévenu, a aussitôt pris les dispositions nécessaires pour faire conduire le jeune domestique à l'Institut Pasteur.
(Le Courrier de la Nièvre du 14/06/1903)