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Crime ou enlèvement à Villapourçon - 1923

Il n'est que bruit dans tout le Morvan de la disparition d'une jeune enfant de trois ans, le petite JEANNE MARCEAU, demeurant chez chez parents au hameau des Marceaux, commune de Villapourçon.

Voici comment les faits se sont produits :

M. Marceau, âgé d'une trentaine d'années, demeurant au hameau des Vaillants, commune de Glux en Glenne changeait de domicile samedi dernier et allait habiter le hameau des Marceaux, coquet petit village d'une centaine d'habitants, flanqué sur le versant de La Gravelle qui regarde Villapourçon.
Mme Marceau était occupée, vers onze heurs du matin à mettre un peu d'ordre dans sa nouvelle demeure et préparait aussi le déjeuner pour son mari et le domestique qui amenaient sur des chariots leur mobilier.

La petite Jeanne était un peu dépaysée dans les nouveaux locaux qu'elle n'avait jamais vus, aussi sa mère, la laissa sortir un instant dehors dans la cour pour s'amuser, sans toutefois la perdre de vue. Il s'était à peine écoulé un quart d'heure depuis la sortie de l'enfant que la mère s'enquit de ce qu'elle devenait. Mme Marceau sortit dans l cour, appela la fillette, mais celle-ci ne répondit pas. Elle sera, sans doute, chez une voisine, se dit-elle et elle alla frapper aux portes des maisons d'à côté. Mais, pour toutes réponses, on lui répondit que l'on n'avait pas vu l'enfant. Affolée, Mme Marceau courut de tous côtés, fouilla les dépendances de la maison, les jardins et les environs du village et appela la petite mais rien ne lui répondit.
Peu après, M. Marceau arriva avec son domestique ; sa femme, en quelques mots le mit au courant de ce qui venait d'arriver. Avant de manger quoi que ce soit, le père de l'enfant se mit à la recherche de sa fillette. En compagnie de plusieurs hommes, on battit la campagne, on fouilla les coins et recoins mais toutes leurs recherches restèrent sans résultat.

Comme il avait plu et que la boue des chemins était assez molle, on releva la trace de pas de l'enfant qui était chaussé de sabots. On suivit ces pas pendant une cinquantaine de mètres le long d'un chemin et, subitement les traces se perdirent. A l'endroit où l'on releva la dernière empreinte des petis sabots, on ne trouva aucune trace de pas d'homme ni d'animal quelconque. l'enfant avait disparu mystérieusement enlevée par une force aérienne.

Pendant toute la journée de dimanche, de concert avec les gendarmes de Villapourçon, tous les hommes des hameaux environnant organisèrent des battues dans les bois alentour ; mais toutes ces recherches n'aboutirent à rien. Que s'était-il passé, nul ne le sait. Les jours ont succédé aux nuits et les nuits aux jours et pas le plus petit indice n'est venu jeter la lumière sur la disparition de cette enfant.

Jeudi, nous nous sommes entretenu de cette disparition avec M. Marceau, père de la fillette. Le malheureux est dns un état d'affaiblissement moral et physique qui fait peine à voir. quant à ,la mère, elle ne vit plus depuis ce jour malheureux où la gaieté est partie de ce foyer, pour peut-être ne plus revenir.

Une plainte a été déposée au Parquet de Château Chinon qui, nous l'espérons, déploiera tous les moyens pour retrouver l'enfant morte ou vivante.

Le crime

La petite Jeanne Marceau a été étranglée après avoir subi les derniers outrages. L'assassin arrêté, avoue avoir brûlé le petit cadavre dans sa marmite à cochons pour le faire disparaître.

Dans le courant de l'année, les époux Marceau, cultivateurs au hameau des Vaillants, commune de Glux en Glenne, affermaient une maison avec quelques dépendances, aux Marceaux. Cette maison avait été affermée par Mme Joyeux dont le premier mari, M. Jean Laudet, frère de l'assassin, avait été tué à la guerre. Dans le partge, la maison avait été attribuée à Mme Joyeux.

Son ex beau-frère, François Laudet, âgé de 50 ans, qui espérait que la maison lui reviendrait en conçut un vif dépit et plus d'une fois, il se serait laissé aller à des menaces. D'un caractère violent, sournois, d'une avarice sordide, il était redouté dans le pays.

L'arrivée de la brigade mobile

Le Parquet saisi de l'affaire faisait appel à la brigade mobile d'Orléans et samedi matin, M. Mutel, commissaire spécial, assisté de M. Nocquet, inspecteur, se rendaient à Villapourçon et commençaient leur enquête. les parents furent longuement entendus, on perquisitionna chez eux. les époux Marceau, arrivés depuis trois jours, déclarèrent qu'ils ne se connaissaient pas d'ennemis. Le crime par vengeance devait être écarté..

Les enfants Laudet parlent

M; Mutel apprenait que François Laudet nourrissait une haine féroce contre son ex belle-soeur, qui, disait-il, l'avait dépouillé de la maison paternelle. Il se rendit au domicile de Laudet. A vingt mètres de son habitation, il trouva le petit Louis Laudet, âgé de quatre ans jouant avec son frère Maurice, âgé de neuf ans. Le commissaire parla au plus jeune, lui offrit des bonbons en lui demandant sur un ton paternel, s'il ne saurait pas ce qu'était devenue la petite Marceau. " Mouai, y s'sait ran, y n'é ran vu" répondit l'enfant en cherchant à se dissimuler. Le commissaire, certain qu'il tenait la bonne piste, insista, l'enfant répéta la même phrase comme une leçon apprise. L'aîné, Maurice, prit part et savamment cuisiné, répondit enfin " Y vas bin vous y dire mais preumettez mouai que mon pa n'iré pas en priyong ". Le commissaire promit et Maurice parla.

Il raconta dans le patois du pays que le 17 novembre, la petite Marceau était entrée chez eux en mangeant son pain ; son pa, en apprenant que c'était la fille des gens qui " étint dans la mayong de son grand pé " l'avait prise et l'avait étranglée en la serrant contre le lit.

Le commissaire entra aussitôt chez Laudet, et sans plus d'explications, il l'invita à l'accompagner à ,la gendarmerie de Villapourçon pour donner quelques renseignements. Interrogé aussitôt sur les propos tenus par ses enfants, il nia avec énergie.
Pendant qu'on le gardait à vue à la chambre de la caserne, les agents remontèrent aux Marceaux et interrogèrent Mme Laudet qui nia avec autant d'énergie que son mari.

Madame Laudet fait le récit du crime

M. Mutel se rendait de nouveau aux Marceaux et reprenait l'interrogatoire de la femme Laudet.
Entre temps, les langues s'étaient déliées, il avait appris que l'assassin était une brute, doublée d'un satyre, terrorisant sa femme de douze ans plus jeune que lui, maltraitant ses enfants. L'idée du crime abominable avait germé dans l'esprit du commissaire.

Accablée, d'une voix entrecoupée par les sanglots, Mme Laudet parla :
Le 17 novembre, vers midi, je rentrais du lavoir avec mes deux enfants quand Mme Marceau vint me demander si je n'avais pas vu sa petite Jeanne. Je répondis que non et, entendant marcher dans le grenier, je dis à mon petit Maurice d'appeler son père pour déjeuner. Mon mari descendit et je remarquai qu'il semblait préoccupé ; mais comme il était brutal avec moi et mes enfants, je ne lui demandai aucune explication. Il mangea rapidement et remonta sur le grenier. Cinq minutes après, il redescendait traînant la petite Marceau qui ne donnait plus signe de vie. Je pris l'enfant dans mes bras et essayai de lui faire avaler un peu de rhum avec un morceau de sucre ; la pauvre petite, les yeux fermés se tordait dans les spasmes de l'agonie. C'est alors que mon mari me l'arracha brutalement des bras et la pressant sur le lit, il l'étrangla. Il prit ensuite le cadavre sous son bras et sortit. je ne sais ce qu'il en a fait et n'ai pas osé le lui demander. si je n'ai pas parlé plus tôt, c'est que je craignais, ainsi que mon mari m'en avait menacé, qu'il me tuerait, moi et mes enfants.

De nouveau, les agents remontaient au grenier et bouleversèrent tout, sans résultat. Cependant, un bourgeron blanc pendu à un clou présentait au col des traces de sang coagulé très visibles.


8 000 FRANCS ONT DISPARU

Autre détail qui indique que Laudet se sentait soupçonné : depuis samedi, une somme de 8 000 francs, appartenant en propre à sa femme, avait disparu de l'armoire. l'assassin qui pensait probablement utiliser cette somme pour prendre la fuite, refuse de dire où il l'a cachée.

Jeudi matin, Laudet était transféré à Château Chinon. A son départ de Villapourçon, il dut être protégé par les gendarmes et les agents contre la population qui voulait l'écharper.


LE CADAVRE A ETE BRULE DANS UNE MARMITE A COCHONS

A son arrivée au Palais de Justice, sur une nouvelle demande de M. Mutel de lui dire ce qu'il avait fait du cadavre de sa victime, il répondit : Je l'ai brûlé. Où ? dans votre four ou dans une marmite dans ma marmite à cochons. Alors, vous l'avez découpé en morceaux ? qu'avez-vous fait des ossements ? Je ne me rappelle plus.
M. Desjardins, juge d'instruction, chargé de cette affaire, saura obtenir des aveux plus complets de l'assassin.

Pour les habitants de Villapourçon et peut-être aussi pour la justice, Laudet, après avoir odieusement abusé de cette pauvre petite fille de trois ans, la rapporta à sa femme, pensant qu'elle n'était qu'évanouie. Après l'avoir étranglée, alors qu'agonisante, il dissimula le cadavre, puis, la nuit venue, il a probablement découpé la pauvre petite et jeté les morceaux dans la marmite servant comme pâtée des cochons.
Des voisins affirment, aujourd'hui, avoir vu, le 18 novembre, une vive lumière dans le fournil de Laudet, vers 4 heures du matin.


LE CADAVRE DE LA PETITE MARCEAU EST RETROUVE

Jeudi matin, à 9 heures, un marchand de bois d'Autun qui fait exploiter une coupe dans la Forêt de la Gravelle, découvrait, à environ 1500 mètres du village des Buteaux, le cadavre d'un enfant couché sur la feuillée. Soupçonnant avec raison, qu'il se trouvait en face du cadavre de la petite Jeanne Marceau, il pria ses bûcherons de veiller sur le cadavre, sans le déranger, en attendant qu'il aille prévenir la justice.
Le même jour, à une heure, M. Denier, Procureur de la République, M. Desjardins, juge d'instruction, M. Renaud, greffier, Maître Fouillet, avocat de Laudet, se rendaient en auto à la Gravelle. Une deuxième voiture, dans laquelle se trouvaient Laudet et quatre gendarmes, suivait à peu de distance. Le docteur Peyronie avait été commis pour assister la justice.
A leur arrivée dans la forêt de la Gravelle, les magistrats procédèrent aux premières constatations. Le cadavre de la petite Marceau, reconnu par son père qui avait été prévenu par dépêche, était étendu sur le vente ; les bras allongés le long du corps ; les rats avaient mangé une partie du menton ; les genoux de la pauvre petite avaient manqué leurs places de 34 centimètres de la feuillée.

Interrogé par le juge d'instruction, Laudet déclara ne pas connaître cette enfant, et tout ignorer du crime, persistant dans son système de défense qu'il a adopté depuis quelques jours : tout nier.
L'assassin, en effet, se déclare plus innocent que la petite victime ! Il n'a rien avoué aux agents de la police mobile, il n'a rien dit aux gendarmes, il ignore tout du crime !

Quelques minutes plus tard, la femme de Laudet arriva. Ce sont bien là les vêtements de Jeanne Marceau ?. Baissant la tête, serrant dans sa main le bras de son aîné Maurice, elle répondit : Oui, je les reconnais.
L'autopsie révéla que la pauvre petite avait subi les derniers outrages et qu'elle avait été étranglée. les traces des mains de l'assassin étaient encore très visibles. Le juge d'instruction fit avancer Laudet et lui demanda de mettre sa main sur le cou de l'enfant, il hésita d'abord, puis il y consentait ; les doigts du misérable s'adaptaient exactement aux traces de strangulation. L'assassin, à chaque question, se contentait de répondre : Je n'en sais rien ; N'avez-vous pas vu, le soir du crime, un chasseur qui vous demanda son chemin ? Ce chasseur affirme qu'il a rencontré un homme répondant à votre signalement et qui portait un sac sur le dos.

Le juge d'instruction n'insista pas. La misérable brute reprit le chemin de Château Chinon , il réintégrait la prison.

  • Source : AD 58 - Le Journal du Morvan
  • Transcripteur : Mabalivet (discussion) 24 mars 2019 à 19:28 (CET)



COMTES DE NEVERS

MAISON DE NEVERS

Landry : Seigneur de Metz le Comte et de Monceaux, devint comte de Nevers et d'Auxerre en 992 par son mariage avec Mahaut, fille d'Otte-Guillaume et d'Ermentrude de Roucy. (992 - 1040)

Renaud 1er de Nevers : Fils de Landry, épousa Adélaïde de France, fille du roi Robert. ( 1028 -1040)

Guillaume 1er de Nevers : Comte de Nevers et d'Auxerre, fils aîné de Renaud, devint aussi comte de Tonnerre en 1045 par son mariage avec Hermengarde, fille de Renaud, comte de Tonnerre et de Bar sur Seine. Il abdiqua en 1079 mais il continua à porter le titre de comte de Nevers. Il reprit le comté comme tuteur de son petit-fils en 1089. (1040 - 1100)

Renaud II de Nevers : Comte de Nevers et d'Auxerre par suite de l'abdication de son père. Marié à Ide-Raymonde, fille d'Arthaud, comte de Lyon, puis Agnès de Beaugency. (1079 - 1089)

Guillaume II de Nevers : Comte de Nevers et d'Auxerre puis de Tonnerre. Epousa Adélaïde et se fit chartreux en 1147. (1109 - 1147)

Guillaume III de Nevers : Comte de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre. Fils aîné de Guillaume II, eut pour femme Ide de Carinthie. (1147 - 1161)

Guillaume IV de Nevers : Comte de Nevers et d'Auxerre, fils aîné d Guillaume III. Epousa Eléonore de Vermandois, comtesse de Saint Quentin, dame de Valois, fille de Raoul 1er, comte de Vermandois. Il n'eut point d'enfants. Il mourut en terre Sainte laissant son frère pour successeur. (1161 - 1168)

Guy de Nevers : Comte de Nevers et d'Auxerre. Eut pour femme Mahaut de Bourgogne, fille unique de Raymond de Bourgogne, veuve d'Eudes III, seigneur d'Isssoudun. (1168 - 1176)

Guillaume V de Nevers : Comte de Nevers et d'Auxerre, sous la tutelle de sa mère Mahaut. Mourut sans alliance, dernier de sa race laisant pour unique héritière Agnès. (1176 - 1184)


MAISONS DE COURTENAY, DE DONZY, DE CHATILLON ET DE BOURBON

Pierre II de Courtenay : Fils de Pierre de France, fils lui-même de Louis le Gros et d'Elisabeth, dame de Courtenay. devint comte de Nevers et d'Auxerre par son mariage avec Agnès de Nevers. Il fut comte de Tonnerre en 1191 puis empereur de Constantinople. Ayant perdu sa femme en 1192, il conserva le comté de Nevers comme tuteur de sa fille, jusqu'à son mariage de cette dernière. (1184 - 1199)

Mahaut de Courtenay : Sous la tutelle de son père de 1192 à 1199, époque de son mariage avec Hervé de Donzy, mort en 1223, laissant une fille, Agnès, mariée en 1221 à Guy de Châtillon, comte de Saint Pol. Agnès mourut la même année que son père, et Guy, son époux en 1226. Ils laissèrent deux enfants en bas âge : Gaucher et Yolande, qui héritèrent de leurs de droits sur les comtés de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre et sur la baronnie de [[Donzy]). Mahaut, devenue veuve, épousa en secondes noces en 1226, Guy, comte de Forez, dont il n'eut point d'enfants. Après la mort de son second mai en 1241, elle gouverna d'abord elle-même ses états puis, cette même année, elle abandonna à son petit-fils Gaucher de Châtillon, le comté de Nevers, ne se réservant que les comtés d'Auxerre et de Tonnerre. Elle mourut en 1257.

Hervé de Donzy : Baron de Donzy, comte de Gien, seigneur de Cosne et comte de Nevers par son mariage avec Mahaut de Courtenay , puis comte d'Auxerre et de Tonnerre en 1218 à la mort de Pierre de Courtenay. (1199 - 1222)

Guy : Comte de Forez, comte de Nevers, d'Auxerre et de Tonnerre et baron de Donzy par son mariage avec la comtesse Mahaut. Tuteur des enfants d'Agnès de Donzy. (1226 - 1241)

Gaucher de Châtillon : Baron de Donzy et seigneur des dépendances de cette baronnie. devint comte de Nevers après l'abandon que lui fit de ce comté Mahaut, son aïeule. Il fut tué à la bataille de La Massoure, sans avoir eu d'enfants de Jeanne de Boulogne, fille de Philippe de France, dit Hurepel. Il laissa ses biens à sa soeur Yolande, femme de sire de Bourbon. (1241 - 1250)

Archambaud VII : Sire de Bourbon, comte de Nevers et baron de Donzy par son mariage avec Yolande de Châtillon. (1249)


MAISONS DE BOURGOGNE ET DE FRANCE

Eudes de Bourgogne : Fils de Hugues IV, duc de Bourgogne, comte de Nevers et baron de Donzy par son mariage avec Mahaut de Bourbon, seconde fille d'Archambaud VII et de Yolande de Châtillon. Devint comte d'Auxerre et de Tonnerre à la mort de la comtesse Mahaut de Courtenay, bisaïeule de sa femme. (1250 - 1269)

Yolande de Bourgogne : Fille aînée de Eudes. Fut comtesse de Nevers, sous la tutelle de son père jusqu'à son mariage avec Jean Tristan, fils de Saint Louis en 1265. Mariée en 1266, veuve en 1270, Yolande se remaria l'année suivante avec Robert de Flandre. (1262 - 1265)

Jean de France, dit Tristan : 4ème fils de Saint Louis, comte de Nevers et baron de Donzy par son mariage avec Yolande de Bourgogne. (1265 - 1270)


MAISON DE FLANDRE

Robert de Flandre, dit de Béthune, veuf de Catherine d'Anjou, devint comte de Nevers et baron de Donzy par son mariage.

Louis 1er de Flandre : Comte de Nevers et baron de Donzy après la mort de sa mère. D'abord sous la tutelle de son père, il épousa Jeanne de Rethel, fille unique héritière de Hugus IV, comte de Rethel. (1280 - 1321)

Louis II de Flandre , dit de de Crécy, comte de Flandre, de Nevers et de Rethel, baron de Donzy, marié à Marguerite de France, fille de Philippe Le Long. (1321 - 1346)

Louis III de Flandre, dit de Male, comte de Flandre, de Nevers et de Rethel, baron de Donzy. Le roi Philippe de Valois érigea en sa faveur les comtés de Nevers et de Rethel, avec la baronnie de Donzy, en prairie par lettres données à Moncel-les-Ponts le 27 août 1347. Il épousa Marguerite de Brabant, fille de Jean III, duc de Brabant, dont il n'eut qu'une fille, Marguerite, mariée premièrement à Philippe de Rouvre, dernier duc de l'ancienne Maison de Bourgogne, puis, à Philippe de France, quatrième fils du roi Jean.
Louis le Male donna à sa fille pour dot les comtés de Nevers et de Rethel et la baronnie de Donzy.
Le Nivernais passa ainsi dans la Maison France-Bourgogne.


MAISON DE FRANCE - BOURGOGNE

Philippe de France, dit le Hardi, duc de Bourgogne et de Brabant, comte de Flandre, d'Artois de Nevers et de Rethel, baron de Donzy, pair de France par son mariage avec Marguerite de Flandre, fille unique héritère de Louis le Male. (1369 - 1392)

Jean Sans Peur : duc de Bourgogne, porta le titre de comte de nevers de 1392 à 1401.

Philippe de Bourgogne : Troisième fils de Philippe le Hardi. Comte de Nevers et de Rethel, baron de Donzy.Il épousa Isabelle de Coucy, fille d'Enguerrand VII puis Bonne d'Artois, fille aînée de Philippe d'Artois.

Charles de Bourgogne : Comte de Nevers et de Rethel, baron de Donzy, pair de France par lettres patentes de 1459, érigeant Nevers en comté-prairie. Succéda à son père et mourut sans laisser d'enfants de Marie d'Albret, fille aînée de Charles II. (1435 - 1464)

Jean de Bourgogne, dit de Clamecy : Comte de [[Nevers]) et de Rethel, d'Etampes et d'Eu, baron de Donzy. Obtint de Charles II, en 1474, des lettres confirmant l'érection en prairie du comté de [Nevers]]


MAISON D'ALBRET ET DE CLEVES

Jean d'Albret-Orval : Marié à Charlotte de Bourgogne, fille du lit de Jean de Clamecy et de Françoise d'Albret. Prit en 1491, après la mort de son beau-père, le titre de comte de Nevers et de Rethel, que lui disputa immédiatement Engilbert de Clèves.

Engilbert de Clèves : Comte de Nevers, d'Auxerre, de Rethel et d'Etampes, pair de France par héritage de sa mère Elisabeth de Bourgogne, fille du comte Jean. Il prit le titre de comte de Nevers en même temps que Jean d'Albret, son compétiteur à la riche succession de son grand-père.
Engilbert obtint du roi Louis XII en mai 1505 de nouvelles lettres d'érection du comté de Nevers en prairie qui furent enregistrées le 18 août suivant.
Il avait réglé l'année suivante, d'après l'avis du roi, que les fils du duc de Clèves, Charles et Louis, épouseraient les deux filles de Jean d'Orval ; qu'à Marie, l'aînée des princesses appartiendrait le comté de Nevers ; qu'à Hélène, la seconde, le comté de Rethel et enfin à Charlotte, la troisième, la baronnie de [(Donzy]]. Un seul de ces mariages eut lieu, celui de Charles de Clèves qui devint définitivement comte de [[Nevers]). Engilbert de Clèves avait épousé Charlotte de Bourbon-Vendôme. (1491 - 1506)

Charles de Clèves : Fils d'Engilbert, comte de Nevers, d'Auxerre, de Rethel et d'Eu, pair de France ; eut pour femme Marie d'Albret-Orval, fille aînée de jean d'Albret. (1506 - 1521)

Marie d'Albret-Orval : Veuve de Charles de Clèves. Porta le titre de comtesse, puis duchesse de [(Nevers]] et gouverna le comté comme tutrice de ses enfants. (1521 - 1537)

François 1er de Clèves : Pair de France, comte d'Auxerre, d'Eu, de Rethel et de Beaufort, marquis d'Isles, baron de Donzy et de Rosoy, souverain de Château-Renard. Marie d'Albret, sa mère et sa femme Marguerite de Bourbon-Vendôme obtinrent du roi François 1er, l'érection du comté de Nevers en duché-prairie, pour lui et pour ses hoirs tant mâles que femelles, par lettres données à Paris au mois de janvier 1538, enregistrées au Parlement le 17 février suivant. (1537 - 1562)

François II de Clèves : Duc de [(Nevers]], pair de France, comte d'Auxerre, d'Eu et de Rethel, baron de Donzy et de Rosoy, seigneur d'Orval. Il épousa Marie de Bourbon, fille de François de Bourbon. (1562 - 1563)

Jacques de Clèves : Duc de [[Nevers]) par succession de son frère François, mort sans enfants, épousa Diane La Mark. (1563 - 1564)


MAISON DE GONZAGUE - CLEVES

Louis de Gonzague : Troisième fils de Frédéric,