« Aron » : différence entre les versions

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cette bifurcation est plus artificielle que naturelle, car c'est par un aqueduc qu'une partie du ruisseau est versée dans le ravin de Vaucreuse.
cette bifurcation est plus artificielle que naturelle, car c'est par un aqueduc qu'une partie du ruisseau est versée dans le ravin de Vaucreuse.


L'Aron coule d'abord au sud-est, puis au sud, puis au sud-ouest. Il rencontre, un peu en amont de Châtillon-en-Bazois, le canal du Nivernais, et dès lors tous deux descendent, quelquefois confondus, vers la Loire jusqu'à Decize, par Châtillon-en-Bazois et par Cercy-la-Tour, d'abord dans un vallon très-étroit, singulièrement sinueux, puis dans une vallée de prairies assez humide mais fertile.
L'Aron coule d'abord au sud-est, puis au sud, puis au sud-ouest. Il rencontre, un peu en amont de Châtillon-en-Bazois, le '''[[Canal du Nivernais|<u>canal du Nivernais</u>]]''', et dès lors tous deux descendent, quelquefois confondus, vers la Loire jusqu'à Decize, par Châtillon-en-Bazois et par Cercy-la-Tour, d'abord dans un vallon très-étroit, singulièrement sinueux, puis dans une vallée de prairies assez humide mais fertile.


Sa source étant à 280m au-dessus des mers, son embouchure dans un des bras de la Loire qui forment l'île de Decize étant à 191m, sa pente totale est de 89m pour une longueur de 60km.
Sa source étant à 280m au-dessus des mers, son embouchure dans un des bras de la Loire qui forment l'île de Decize étant à 191m, sa pente totale est de 89m pour une longueur de 60km.


Cette rivière alimente, pour sa part, le canal du Nivernais. Au 19ème siècle, elle était flottable à bûches perdues depuis le confluent du ruisseau de Montaron, près de Vandenesse.
Cette rivière alimente, pour sa part, le '''[[Canal du Nivernais|<u>canal du Nivernais</u>]]'''. Au 19ème siècle, elle était flottable à bûches perdues depuis le confluent du ruisseau de Montaron, près de Vandenesse.


Parmi ses nombreux affluents, plus ou moins alimentés par des étangs qu'on dessèche de plus en plus, nous citerons :
Parmi ses nombreux affluents, plus ou moins alimentés par des étangs qu'on dessèche de plus en plus, nous citerons :

Version du 4 avril 2009 à 16:15

L'Aron, tributaire de droite de la Loire, commence à 3500m au sud de Saint-Révérien, dans un étang qu'ombragent des bois, l'étang d'Aron. Cette nappe d'eau est à 280m d'altitude. A peine l'Aron en est-il sorti, qu'il se divise en deux bras :

  • celui de gauche, sous le nom de Vaucreuse, est une branche du Beuvron, et appartient, par conséquent, au bassin de la Seine par l'Yonne,
  • tandis que celui de droite, sous le nom d'Aron, se dirige vers la Loire;

cette bifurcation est plus artificielle que naturelle, car c'est par un aqueduc qu'une partie du ruisseau est versée dans le ravin de Vaucreuse.

L'Aron coule d'abord au sud-est, puis au sud, puis au sud-ouest. Il rencontre, un peu en amont de Châtillon-en-Bazois, le canal du Nivernais, et dès lors tous deux descendent, quelquefois confondus, vers la Loire jusqu'à Decize, par Châtillon-en-Bazois et par Cercy-la-Tour, d'abord dans un vallon très-étroit, singulièrement sinueux, puis dans une vallée de prairies assez humide mais fertile.

Sa source étant à 280m au-dessus des mers, son embouchure dans un des bras de la Loire qui forment l'île de Decize étant à 191m, sa pente totale est de 89m pour une longueur de 60km.

Cette rivière alimente, pour sa part, le canal du Nivernais. Au 19ème siècle, elle était flottable à bûches perdues depuis le confluent du ruisseau de Montaron, près de Vandenesse.

Parmi ses nombreux affluents, plus ou moins alimentés par des étangs qu'on dessèche de plus en plus, nous citerons :

  • le Trait (23km), suivi, de sa source à l'embouchure, par la ligne de chemin de fer de Clamecy à Cercy-la-Tour,
  • le Vènon (35km), né sur le versant nord de la montagne qui porte Château-Chinon,
  • le Guignon (26km), qui est la rivière de Moulins-Engilbert; dans cette ville, il se grossit du Garat, ou rivière des Garats, longue de 7 à 8km,
  • la Dragne (24km), qu'on nomme aussi quelquefois la Vandenesse; elle a sa source à 2 ou 3km au sud-ouest de cette de l'Yonne, au versant méridional du Mont Preneley, à 3km est-sud-est de Villapourçon. Elle baigne Vandenesse.

Dragne, Guignon, Garat, Vènon, ces quatre petites rivières sont remarquablement parallèles : elles commencent par couler vers le nord-ouest, puis tournent brusquement au sud ou au sud-ouest.

  • la Canne (32km), qui sort des bois de Saint-Saulge; grossie du Tremboulin, elle a son embouchure à Cercy-la-Tour,
  • l'Alène ou Haleine (36km), a également son embouchure à Cercy-la-Tour, un peu en aval de la Canne; c'est le plus long et le plus abondant des tributaires de l'Aron : elle est suivie, de sa source, ou à peu près, jusqu'à son confluent, par la ligne de chemin de fer d'Etang à Cercy-la-Tour. Elle passe à Luzy, et laisse à droite Sémelay, et à gauche Fours. Elle reçoit la Roche, appelée aussi Séglise, qui descend du mont Beuvray, et passe à La Rochemillay,
  • l'Andarge, qui est longue de moins de 20km, a pour affluent le Baraton,


Source : "Géographie du département de la Nièvre", par Adolphe Joanne (réédition Hachette - édition originale de 1881)

--JM.Thuriault 11 septembre 2008 à 21:06 (UTC)