Arleuf

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Relevé dans la presse

  • Incendie:
    Le 30 avril, vers une heure du matin, un incendie s'est déclaré au hameau des Robins, commune d'Arleuf, et a détruit un corps de bâtiment comprenant deux maisons d'habitation, trois granges, trois écuries et une certaine quantité de fourrages, appartenant à MM. Bauer, Pasquelin, Blin, Pannetier.
    Les pertes, évaluées à 7.300 francs sont couvertes par des assurances.
(Le Courrier de la Nièvre du 08/05/1904)

  • Accident :
    M. Jean Defosse, demeurant à Voucoux, commune d'Arleuf, a été enseveli sous un éboulement en travaillant sur la ligne de Corcelles à Château-Chinon, près de Fâchin.
    Il a été admis d'urgence à l'hospice de Château-Chinon.
(Le Courrier de la Nièvre du 14/06/1903)

  • Vol :
    La gendarmerie a ouvert une enquête au sujet de vols commis dans les cabanes construites dans les bois de Fragny, commune d'Arleuf. Ces cabanes étaient occupées par les terrassiers de la ligne de Corcelles à Château-Chinon.
    Les vols commis s'élèvent à 60 fr. environ et consistent en linge et vêtements de travail.
(Le Courrier de la Nièvre du 05/07/1903)


Arleuf - 1930

Il ne s'agit pas ici de l'immense fumisterie de Glozel, mais il convient de rappeler à l'attention de nos lecteurs, les patientes recherches de M. Pierre Brossard, cultivateur aux Brenets, commune d'Arleuf.

Dans un site sauvage, à 700 mètres d'altitude, M. Brossard a découvert, lui cet humble paysan, un des plus primitifs domaines de l'humanité.

A l'époque des cavernes, une peuplade quelconque, aussi ambulante que la chasse aux fauves le permettait, s'est fixée aux forêts, près des Brenets, en communication avec d'autres peuplades dont le siège reste à fixer. Et là, cet ancêtre chevelu et barbu, couvert de peaux, a vécu la triste vie des premiers hommes ; et là, il y a laissé des traces de son passage que M. Brossard, instinctif savant, a découvertes et réunies chez lui.

Il possède la preuve de la pierre taillée, du silex décoré d'images, des pointes de flèches, une meule visiblement fait pour des usages domestiques, une massue entière munie d'un marteau.
M. Brossard a réuni tous ces objets précieux en un modeste musée que les amateurs pourront visiter à toute heure ; ils pourront aussi contempler , ceux qui sont avertis par la science, le panorama des lieux où nos pères antédiluviens ont vécu, parmi les bêtes féroces, armés seulement pour leurs défenses de pauvres silex qu'ils taillaient eux-mêmes au prix de leur sang.

  • Source : AD 58 - Le Journal du Morvan 1930, page 103
  • Transcripteur :Mabalivet (discussion) 4 mars 2019 à 14:05 (CET)