« Accidents divers » : différence entre les versions

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*La Tribune Républicaine, 11 mars 1894. Texte communiqué par Pierre Volut
*La Tribune Républicaine, 11 mars 1894. Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 19 janvier 2023 à 12:08 (CET)
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 19 janvier 2023 à 12:08 (CET)
==1896 - La chute d'un balancier enflammé==
Un équilibriste, M. D. Jelmako, donnait, samedi dernier, une représentation sur la [[Nevers place Ducale|Place Ducale]]. Le balancier de l'artiste s'étant brisé, un morceau enflammé atteignit, en tombant, au-dessous du sein gauche, une jeune femme, Mme Bertonnière, âgée de trente-trois ans, qui tenait un petit enfant dans ses bras. L'enfant a été brûlé et la jeune femme est morte de ses blessures. Il nous semble que ce genre de spectacle, toujours fort dangereux, devrait être interdit.
Déjà, il y a quelques années, une autre équilibriste, qui s'était fait applaudir à [[Nevers]], s'est tuée à Bourges en tombant.
Elle nous avait avoué à [[Nevers]] qu'à chaque représentation elle tremblait et savait fort bien qu'elle risquait sa vie.
Jeudi soir, l'auteur involontaire de l'épouvantable accident a fait une tombola au profit des malheureux orphelins. C'est une généreuse pensée de sa part, mais il eût pu faire la tombola sans répéter cet exercice si périlleux qu'il ne peut exécuter aujourd'hui surtout sans appréhension.
*La Croix du Nivernais, 17 septembre 1896. Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 21 janvier 2023 à 11:48 (CET)


==1899 - Des dangers de la voiture à âne==
==1899 - Des dangers de la voiture à âne==

Version du 21 janvier 2023 à 11:48

1862 - Plusieurs accidents à Decize

Deux accidents bien déplorables, qui ont provoqué la mort de deux hommes, viennent d'arriver dans deux communes du canton de Decize, le même jour, 14 janvier courant, dans les mêmes circonstances et à peu près à la même heure.

Le premier accident a eu lieu dans la féculerie de MM. Erhard, à Chevannes. C'était l'heure du déjeuner et, selon l'habitude, deux ouvriers journaliers, les nommés Golleret, âgé de trente-trois ans, et Auguste Laruelle, étaient restés à l'établissement. Le premier devait s'assurer de temps en temps que l'eau ne manquait pas dans le réservoir destiné à alimenter le fonctionnement de la machine. Le second était chargé de placer les pommes de terre sous la râpe qui se trouve au-dessous du réservoir. Parallèlement à ce réservoir, élevé de trois mètres, se trouve placé l'arbre mu par la vapeur, faisant quatre cents tours par minute. Golleret, pour s'assurer que le bassin ne manquait pas d'eau, était monté à une échelle placée entre l'arbre et le réservoir. En descendant, le pied lui ayant manqué, il a été renversé sur l'arbre qui était derrière lui, saisi par sa blouse, et entraîné avec toute la rapidité imprimée à la machine. Son compagnon ne s'était aperçu de rien, Golleret n'avait jeté aucun cri ; son attention ne fut éveillée que par le bruit que faisaient les pieds du malheureux contre le réservoir à chaque mouvement de rotation de l'arbre. Aux cris de Laruelle, M. Erhardt accourut, on arrêta la machine, et on reconnut que l'infortuné Golleret était retenu par la blouse, les bras en croix, les jambes pendantes et meurtries en plusieurs endroits, la nuque brisée et la tête touchant la poitrine.

La mort avait dû être instantanée. Il laisse une veuve.

Quant à l'autre accident, il a eu lieu dans les circonstances suivantes :

M. Bondoux, demeurant à Saint Léger des Vignes, possède un moulin à plâtre mu par la vapeur. On l'avait arrêté pendant le temps du déjeuner ; à la reprise des travaux, on voulut remettre la machine en mouvement et, pour faciliter cette opération, plusieurs ouvriers cherchaient à faire tourner le volant, les uns en le soulevant et les autres en faisant le mouvement contraire. L'un d'eux, le nommé Jamin, s'avisa de monter sur le volant pour peser de tout son poids, espérant déterminer ainsi le mouvement de rotation ; mais il perdit l'équilibre, et tomba si malheureusement dans la fosse du volant, que la nuque ayant porté sur un des angles, il resta mort sur la place. Jamin laisse une veuve et deux enfants.

  • Le Journal de la Nièvre, 18 janvier 1862. Relevé par Pierre Volut janvier 2022

Un accident bien déplorable est arrivé le premier mars à Lamotte, au domaine Durand, commune de Decize. Un jeune garçon âgé de onze ans, le nommé Pierre Franck, était allé vers trois heures du soir panser le bétail sur l'ordre de son père, lorsque tout-à-coup retentit la détonation d'une arme à feu. Le père courut bien vite plein d'inquiétude pour savoir ce qui s'était passé : à peine était-il entré dans l'écurie qu'il aperçut son fils gisant à terre et ne donnant plus aucun signe de vie. Il avait une blessure profonde au cou, et le plomb meurtrier était sorti derrière la tête. Le fusil n'avait été placé dans la grange que de la veille par le frère de la victime, pour se défendre contre l'attaque de loups qu'on voyait rôder depuis quelques jours autour des bâtiments du domaine. La mort de l'enfant a dû être instantanée.

  • Le Journal de la Nièvre, 5 mars 1862. Relevé par Pierre Volut janvier 2022

1864 - La pendaison évitée de justesse

Un fait inouï vient de se passer dans la commune de Colmery, au hameau du Châtelet. Cinq enfants se trouvaient réunis, et il leur prit fantaisie de pendre le plus jeune d'entre eux, le nommé Robin, âgé de sept ans. Le nommé Charraud, âgé de douze ans, lui passa au cou, faute de corde, un fouet assez long ; puis un autre camarade, Séguin (Alexandre Adolphe), âgé de huit ans, monta sur un gros arbre, fit pencher une forte branche, afin d'y attacher l'extrémité du fouet. Quand l'opération fut terminée, il sauta à terre, et la branche reprit sa place en enlevant de terre le jeune Robin, qui resta suspendu.
La strangulation aurait pu être complète si le poids du pendu n'eût, peu à peu, fait fléchir la branche de l'arbre et n'eût permis à ce pauvre enfant de toucher des pieds le sol. Quand il sentit la terre, il put faire usage de ses mains, à l'aide desquelles il parvint à se débarrasser. Aux cris de détresse poussés par l'enfant, quelques personnes étaient accourues, mais les autres camarades avaient, pendant ce temps-là, pris la fuite, effrayés de leur méfait, qui aurait pu avoir le résultat le plus déplorable.
Après une enquête minutieuse et les aveux les plus précis sur les circonstances de ce fait, les nommés Charraud et Séguin ont été déférés à la justice, chargée de décider s'ils ont agi avec assez de discernement pour encourir les peines portées par la loi.

  • Le Petit Journal du 27/09/1864

1871 - Les armes à feu sont dangereuses

Pendant l'année terrible, alors que la France frémit encore des combats contre les Prussiens, au moment où l'armée française vaincue fusille par dizaines les Communards et les Kabyles révoltés, le docteur Gros s'inquiète d'autres risques causés par les armes à feu. Il y a eu trois accidents de chasse à Decize au début du mois de septembre. Un homme a eu la lèvre inférieure fendue profondément et trois dents cassées ; un autre a eu le chapeau transpercé, le visage maculé de grains de poudre et les yeux enflammés ; le troisième s'est brûlé le visage et blessé le pouce droit. Dans les trois cas, les victimes employaient des fusils Lefaucheux. La poudre aurait jailli brutalement par le chien du fusil. Après examen des blessés et vérification des armes, le médecin decizois conclut que ce n'est pas l'arme qui est en cause, mais l'utilisation de cartouches défectueuses : les fabricants auraient placé la poudre et les plombs en contact direct avec une douille métallique, omettant d'intercaler une pellicule de carton. Il avertit les chasseurs par le canal du Journal de la Nièvre

  • Le Journal de la Nièvre, 29 septembre 1871.

1875 - Accident à Decize

Par suite d'un éboulement qui a eu lieu dans une carrière aux environs de Decize, vers le milieu de la journée du 4 de ce mois, un ouvrier, le sieur Jean-Baptiste ROLLET, a eu la jambe cassée. Rollet est militaire. Il appartient au 26ème régiment d'artillerie et se trouve en ce moment en congé.

1875- Accident à Corancy

Le 11 de ce mois, le nommé Fleury (Pierre), cultivateur à la Manille, commune de Corancy, ayant appuyé son pied sur la partie d'une machine à battre désignée sous le nom de crapaud eut la jambe prise et brisée. Avis aux imprudents.

1881 à Fours - Le fossoyeur s'enterre lui-même

Fours juin 1881 fait divers.jpg


1891 - Accident par arme à feu

Dimanche dernier, 30 décembre, M. Gustave Guibert, négociant en vins à Entrains, partait en voiture à Château-du-Bois en compagnie d'une autre personne et de son domestique qui conduisait la voiture. M. Guibert était muni d'un fusil qu'il tenait entre ses jambes. En arrivant au village, le cheval fut, paraît-il, arrêté trop brusquement et il s'en suivit une secousse qui fit glisser le fusil entre la voiture et la roue. M. Guibert chercha à retenir l'arme par le canon, mais malheureusement un rai de la voiture arma le fusil et, au même instant, une forte détonation se fit entendre. M. Guibert poussa un grand cri et s'affaissa. La charge lui avait labouré tout le bras gauche et le sein, et était venue traverser l'aisselle. On craint que quelques plombs ne se soient logés dans le poumon.

Transporté dans une maison du village, les premiers soins lui furent prodigués par M. le docteur Guyot, mandé en toute hâte.

Il fut reconduit dans la soirée à son domicile. Son état est très grave.

  • La Tribune Républicaine, premier mars 1891. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 19 novembre 2022 à 17:53 (CET)

1891 - Un accident à La Machine

Le mardi 30 décembre 1890, un accident, arrivé au puits des Zagots, a failli coûter la vie au mineur Bert.

Cet ouvrier venait, avec son camarade de chantier, de faire jouer la mine ; sur trois coups de mine, il n'en partit que deux, le troisième n'éclata pas. Ils attendirent un moment ; ne voyant rien, Bert retourna au chantier travailler, mais au bout d'un instant, le coup de mine lui partait en pleine figure.

Il a, paraît-il, beaucoup de mal, et l'on craint surtout pour sa vue ; la poitrine est criblée de blessures et il a une épaule et un bras entièrement meurtris, les doigts littéralement écrasés.

Cet accident est dû à la nouvelle poudre qui s'emploie à La Machine depuis l'accident du 18 février 1890. On nous dit que les ouvriers ne savent pas se servir de cette poudre et que la responsabilité de cet accident incomberait à la compagnie.

Quand on a commencé à se servir de cette poudre, la compagnie avait désigné deux ou trois mineurs à qui l'on avait montré la manière de l'employer. Il était défendu aux mineurs de faire partir leur coup de mine, il fallait que ce soit le chef tireur, désigné par la compagnie, qui vînt lui-même charger et faire éclater la mine.

Tant que l'on fut sous la terreur de l'accident du 18 février, ces précautions furent observées. M. Busquet, le directeur des mines de La Machine, n'a pas pensé que la vie des ouvriers méritât un tel sacrifice de la part de la compagnie du Creusot.

Si le chef tireur s'était trouvé là le 30 décembre, l'accident n'aurait pas eu lieu, car il aurait employé tel moyen qu'il aurait jugé à propos pour faire éclater le coup de mine, et l'ouvrier Bert ne serait pas dans l'état où il est.

  • La Tribune Républicaine, 7 janvier 1891. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 19 novembre 2022 à 17:30 (CET)

1893 - Victime d'une explosion inexplicable

Dimanche dernier, un enfant de onze ans, nommé Pierre Brière, demeurant rue de l'Éperon n°2, à Nevers, mourait dans des circonstances assez extraordinaires pour motiver l'ouverture d'une information judiciaire.

Il résulte de l'enquête que cet enfant étant allé vendre, le 3 juin courant, des os chez un marchand de chiffons de son voisinage, ramassa dans la cour, ou demanda à l'un des ouvriers de la maison, une petite fiole qui faisait partie d'un tas de tessons de verre.

Brière mit la bouteille dans la poche de son paletot. Malheureusement, elle contenait une substance qui, surchauffée par le soleil, fit explosion au moment où l'enfant franchissait le seuil de la maison du marchand de chiffons.

En un clin d'œil, il fut entouré de flammes ; les ouvrières accoururent à ses cris et enlevèrent rapidement ses vêtements.

Le jeune Brière, qui était grièvement brûlé au côté et à la cuisse gauche, fut transporté chez ses parents ; ceux-ci ne firent venir le médecin que treize jours après l'accident, c'est-à-dire alors que tout secours était devenu inutile ; en effet, les brûlures prirent de telles proportions que trois jours après le pauvre enfant succombait.

Aucun débris de verre n'ayant pu être découvert dans les vêtements de l'enfant, la nature du liquide explosif n'est pas établie.

  • Le Journal de la Nièvre, 22 juin 1893. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 20 novembre 2022 à 12:06 (CET)

1894 - Un plancher qui s'effondre

Notre confrère l'Écho de Clamecy signale un accident qui est arrivé dimanche dernier, 21 janvier, à dix heures, dans la maison habitée par les époux Sévin, à Clamecy.

Le plancher du premier étage s'est effondré, entraînant avec lui Mme Sévin. Aux cris de cette dernière, des voisins accoururent et purent la dégager des décombres.

Le docteur Rœllinger, appelé aussitôt, donna ses soins à ladite dame, et il espère que cette chute n'aura pas de suites fâcheuses.

Le mobilier a été complètement brisé.

On attribue cet accident, qui aurait pu avoir des conséquences très graves, au mauvais état des poutres.

  • La Tribune Républicaine, 31 janvier 1894. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 19 janvier 2023 à 17:32 (CET)

1894 - Accident mortel à Villapourçon

Le Journal de la Nièvre relate un accident survenu avant-hier matin, au hameau d'Arengère, commune de Villapourçon, dans les conditions suivantes :

À la suite d'une discussion d'intérêts entre les nommés Pierre Bouillot et sa sœur, leur père saisit un fusil et intima l'ordre à son fils de quitter la maison. Ce dernier se précipita sur son père, le désarma et frappa violemment avec la crosse du fusil sur le sol.

Malheureusement, le fusil, à deux coups, était chargé et armé. Le choc fit partir les deux coups qui atteignirent Pierre Bouillot à l'aine. Il tomba baignant dans son sang.

Ses blessures sont considérées comme graves. Le fils Bouillot, âgé de 25 ans, est marié et sur le point d'être père. Depuis un certain temps, il vivait en mauvaise intelligence avec son père.

  • La Tribune Républicaine, 11 mars 1894. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 19 janvier 2023 à 12:08 (CET)

1896 - La chute d'un balancier enflammé

Un équilibriste, M. D. Jelmako, donnait, samedi dernier, une représentation sur la Place Ducale. Le balancier de l'artiste s'étant brisé, un morceau enflammé atteignit, en tombant, au-dessous du sein gauche, une jeune femme, Mme Bertonnière, âgée de trente-trois ans, qui tenait un petit enfant dans ses bras. L'enfant a été brûlé et la jeune femme est morte de ses blessures. Il nous semble que ce genre de spectacle, toujours fort dangereux, devrait être interdit.

Déjà, il y a quelques années, une autre équilibriste, qui s'était fait applaudir à Nevers, s'est tuée à Bourges en tombant.

Elle nous avait avoué à Nevers qu'à chaque représentation elle tremblait et savait fort bien qu'elle risquait sa vie.

Jeudi soir, l'auteur involontaire de l'épouvantable accident a fait une tombola au profit des malheureux orphelins. C'est une généreuse pensée de sa part, mais il eût pu faire la tombola sans répéter cet exercice si périlleux qu'il ne peut exécuter aujourd'hui surtout sans appréhension.

  • La Croix du Nivernais, 17 septembre 1896. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 21 janvier 2023 à 11:48 (CET)

1899 - Des dangers de la voiture à âne

Ces jours derniers MM Bourgeot, instituteur à Montreuillon, et Thepenier, instituteur à Sardy, descendaient en voiture à âne le chemin qui mène à Sardy. Près de l'église, où la pente est très rapide, l'âne, en voulant folâtrer avec une bourrique, s'emballa tout à coup et culbuta voiture et voyageurs qui firent une chute terrible. M. Bourgeot avait le pied gauche foulé et quelques contusions sur le corps. M. Thepenier, plus sérieusement atteint, avait l'épaule droite complètement démise. On dût ramener ce dernier à son domicile avec d'infinies précautions, car le blessé souffrait beaucoup. M. le Docteur Billard, aussitôt appelé, a donné ses soins à M. Thepenier, qui a dû subir, mercredi dernier, croyons-nous, une douloureuse opération pour remettre l'épaule en état. Nos voeux bien sincères de prompt rétablissement.

  • Le Progrès de la Nièvre, 10 octobre 1899.

1903 - Accident à Bazoches

Ces jours derniers, M. Bonnard fils, demeurant à Champignolles commune de Bazoches, a eu deux doigts de la main droite coupés par une machine à scier.

  • Le Courrier de la Nièvre du 09/08/1903

1903 - Ecrasé par son tombereau

Le 16 juin courant, dans la soirée, M. Jean-Marie Jandot, âgé de cinquante-cinq ans, fermier à Étoules, commune de Blismes, est tombé sous les roues du tombereau qu'il conduisait et a eu le bras droit complètement broyé.
Le malheureux a été transporté à l'hôpital d'Autun, où l'amputation du bras a été pratiquée.

  • Le Courrier de la Nièvre du 28/06/1903

1903 - Morte brûlée dans sa cheminée

Le 26 avril dernier, Mme Marie Martin, femme Garceau, âgée de 78 ans, demeurant à Bussy Ia Pesle, est tombée dans son foyer et est décédée des suites de ses brûlures.

Cette femme était paralysée.

  • Le Courrier de la Nièvre du 03/05/1903

1903 - Blessures accidentelles à Luzy

Dimanche, vers neuf heures du matin, le jeune Gendras Arthur, âgé de 21 ans, domicilié chez son père, aubergiste à Luzy, s'est coupé accidentellement l'annulaire et l'auriculaire de la main gauche, à la hauteur de la première phalange, en découpant, avec un couperet, un morceau de viande sur un billot.

Gendras doit partir au régiment en novembre prochain.

  • Le Courrier de la Nièvre du 13/09/1903

1904 - Accidents aux forges de Guérigny

Un accident est arrivé aux forges de la Chaussade mardi dernier. Le nommé Vacher Joseph, machiniste, a eu le pied pris sous un excentrique de la machine du laminage. Après avoir été transporté à la pharmacie, où il reçut un pansement, il a été conduit à son domicile ; cet ouvrier devra garder le lit pendant quelque temps.

Un autre accident est survenu vendredi, vers 9 heures du matin, aux Grandes Forges ; le nommé Danchot François a reçu un violent coup de levier dans le côté, le pilon où il travaillait ayant frappé à faux. Danchot fut enlevé et projeté à deux mètres de distance ; relevé par ses camarades, il dut se rendre à la pharmacie pour être soigné suivant les besoins.

  • Le Courrier de la Nièvre du 08/05/1904

1919 - Ne jouez pas avec les armes à feu

Avant-hier, vers dix heures du matin, à l'épicerie Charpy, située rue de Vertpré, N°2, le caporal américain Jitzquened a blessé mortellement à l'abdomen, en manipulant un revolver, la nommée Moussu Jeanne, âgée de 24 ans, sans profession ni domicile fixe, qui achetait des provisions. C'est involontairement que l'Américain a blessé cette fille, ne croyant pas qu'il restait encore une balle dans l'arme. La blessée, transportée immédiatement à l'hospice, succombait le lendemain à midi, à la suite des blessures qu'elle avait reçues, consistant en la perforation du gros intestin et de la vessie.

  • Paris-Centre, mercredi 30 Avril 1919 - Relevé Pierre Volut février 2019

1924 - Tombé d'une balançoire

Dimanche dernier, vers quatre heures, le nommé Grisard, âgé de vingt-neuf ans, manœuvre levée de Médine, était monté sur une balançoire exploitée par M. Passe, forain installé à la fête de la Place Chaméane, et il se trouvait debout pour accélérer son élan, malgré la défense du forain. A un moment donné, Grisard fut projeté par-dessus la balançoire et vint tomber lourdement sur le sol, où il se fit des contusions internes telles que son transport à l'hôpital fut jugé nécessaire.

  • L'Aurore du Centre, 2 mai 1924. Relevé de Pierre Volut.

Notes et références

Notes


References