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==1862 - Plusieurs accidents à Decize==
Deux accidents bien déplorables, qui ont provoqué la mort de deux hommes, viennent d'arriver dans deux communes du canton de Decize, le même jour, 14 janvier courant, dans les mêmes circonstances et à peu près à la même heure.
Le premier accident a eu lieu dans la féculerie de MM. Erhard, à Chevannes. C'était l'heure du déjeuner et, selon l'habitude, deux ouvriers journaliers, les nommés Golleret, âgé de trente-trois ans, et Auguste Laruelle, étaient restés à l'établissement. Le premier devait s'assurer de temps en temps que l'eau ne manquait pas dans le réservoir destiné à alimenter le fonctionnement de la machine. Le second était chargé de placer les pommes de terre sous la râpe qui se trouve au-dessous du réservoir. Parallèlement à ce réservoir, élevé de trois mètres, se trouve placé l'arbre mu par la vapeur, faisant quatre cents tours par minute. Golleret, pour s'assurer que le bassin ne manquait pas d'eau, était monté à une échelle placée entre l'arbre et le réservoir. En descendant, le pied lui ayant manqué, il a été renversé sur l'arbre qui était derrière lui, saisi par sa blouse, et entraîné avec toute la rapidité imprimée à la machine. Son compagnon ne s'était aperçu de rien, Golleret n'avait jeté aucun cri ; son attention ne fut éveillée que par le bruit que faisaient les pieds du malheureux contre le réservoir à chaque mouvement de rotation de l'arbre. Aux cris de Laruelle, M. Erhardt accourut, on arrêta la machine, et on reconnut que l'infortuné Golleret était retenu par la blouse, les bras en croix, les jambes pendantes et meurtries en plusieurs endroits, la nuque brisée et la tête touchant la poitrine.
La mort avait dû être instantanée. Il laisse une veuve.
Quant à l'autre accident, il a eu lieu dans les circonstances suivantes :
M. Bondoux, demeurant à [[Saint Léger des Vignes]], possède un moulin à plâtre mu par la vapeur. On l'avait arrêté pendant le temps du déjeuner ; à la reprise des travaux, on voulut remettre la machine en mouvement et, pour faciliter cette opération, plusieurs ouvriers cherchaient à faire tourner le volant, les uns en le soulevant et les autres en faisant le mouvement contraire. L'un d'eux, le nommé Jamin, s'avisa de monter sur le volant pour peser de tout son poids, espérant déterminer ainsi le mouvement de rotation ; mais il perdit l'équilibre, et tomba si malheureusement dans la fosse du volant, que la nuque ayant porté sur un des angles, il resta mort sur la place. Jamin laisse une veuve et deux enfants.
*Le Journal de la Nièvre, 18 janvier 1862
*Relevé par Pierre Volut janvier 2022
Un accident bien déplorable est arrivé le premier mars à Lamotte, au domaine Durand, commune de [[Decize]]. Un jeune garçon âgé de onze ans, le nommé Pierre Franck, était allé vers trois heures du soir panser le bétail sur l'ordre de son père, lorsque tout-à-coup retentit la détonation d'une arme à feu. Le père courut bien vite plein d'inquiétude pour savoir ce qui s'était passé : à peine était-il entré dans l'écurie qu'il aperçut son fils gisant à terre et ne donnant plus aucun signe de vie. Il avait une blessure profonde au cou, et le plomb meurtrier était sorti derrière la tête. Le fusil n'avait été placé dans la grange que de la veille par le frère de la victime, pour se défendre contre l'attaque de loups qu'on voyait rôder depuis quelques jours autour des bâtiments du domaine. La mort de l'enfant a dû être instantanée.
*Le Journal de la Nièvre, 5 mars 1862
*Relevé par Pierre Volut janvier 2022
==1864 - La pendaison évitée de justesse==
==1864 - La pendaison évitée de justesse==
Un fait inouï vient de se passer dans la commune de [[Colmery]], au hameau du Châtelet. Cinq enfants se trouvaient réunis, et il leur prit fantaisie de pendre le plus jeune d'entre eux, le nommé Robin, âgé de sept ans. Le nommé Charraud, âgé de douze ans, lui passa au cou, faute de corde, un fouet assez long ; puis un autre camarade, Séguin (Alexandre Adolphe), âgé de huit ans, monta sur un gros arbre, fit pencher une forte branche, afin d'y attacher l'extrémité du fouet. Quand l'opération fut terminée, il sauta à terre, et la branche reprit sa place en enlevant de terre le jeune Robin, qui resta suspendu.<br>La strangulation aurait pu être complète si le poids du pendu n'eût, peu à peu, fait fléchir la branche de l'arbre et n'eût permis à ce pauvre enfant de toucher des pieds le sol. Quand il sentit la terre, il put faire usage de ses mains, à l'aide desquelles il parvint à se débarrasser. Aux cris de détresse poussés par l'enfant, quelques personnes étaient accourues, mais les autres camarades avaient, pendant ce temps-là, pris la fuite, effrayés de leur méfait, qui aurait pu avoir le résultat le plus déplorable.<br>Après une enquête minutieuse et les aveux les plus précis sur les circonstances de ce fait, les nommés Charraud et Séguin ont été déférés à la justice, chargée de décider s'ils ont agi avec assez de discernement pour encourir les peines portées par la loi.
Un fait inouï vient de se passer dans la commune de [[Colmery]], au hameau du Châtelet. Cinq enfants se trouvaient réunis, et il leur prit fantaisie de pendre le plus jeune d'entre eux, le nommé Robin, âgé de sept ans. Le nommé Charraud, âgé de douze ans, lui passa au cou, faute de corde, un fouet assez long ; puis un autre camarade, Séguin (Alexandre Adolphe), âgé de huit ans, monta sur un gros arbre, fit pencher une forte branche, afin d'y attacher l'extrémité du fouet. Quand l'opération fut terminée, il sauta à terre, et la branche reprit sa place en enlevant de terre le jeune Robin, qui resta suspendu.<br>La strangulation aurait pu être complète si le poids du pendu n'eût, peu à peu, fait fléchir la branche de l'arbre et n'eût permis à ce pauvre enfant de toucher des pieds le sol. Quand il sentit la terre, il put faire usage de ses mains, à l'aide desquelles il parvint à se débarrasser. Aux cris de détresse poussés par l'enfant, quelques personnes étaient accourues, mais les autres camarades avaient, pendant ce temps-là, pris la fuite, effrayés de leur méfait, qui aurait pu avoir le résultat le plus déplorable.<br>Après une enquête minutieuse et les aveux les plus précis sur les circonstances de ce fait, les nommés Charraud et Séguin ont été déférés à la justice, chargée de décider s'ils ont agi avec assez de discernement pour encourir les peines portées par la loi.
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[[Catégorie: Vie locale, moeurs]]
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Version du 23 janvier 2022 à 19:04

1862 - Plusieurs accidents à Decize

Deux accidents bien déplorables, qui ont provoqué la mort de deux hommes, viennent d'arriver dans deux communes du canton de Decize, le même jour, 14 janvier courant, dans les mêmes circonstances et à peu près à la même heure.

Le premier accident a eu lieu dans la féculerie de MM. Erhard, à Chevannes. C'était l'heure du déjeuner et, selon l'habitude, deux ouvriers journaliers, les nommés Golleret, âgé de trente-trois ans, et Auguste Laruelle, étaient restés à l'établissement. Le premier devait s'assurer de temps en temps que l'eau ne manquait pas dans le réservoir destiné à alimenter le fonctionnement de la machine. Le second était chargé de placer les pommes de terre sous la râpe qui se trouve au-dessous du réservoir. Parallèlement à ce réservoir, élevé de trois mètres, se trouve placé l'arbre mu par la vapeur, faisant quatre cents tours par minute. Golleret, pour s'assurer que le bassin ne manquait pas d'eau, était monté à une échelle placée entre l'arbre et le réservoir. En descendant, le pied lui ayant manqué, il a été renversé sur l'arbre qui était derrière lui, saisi par sa blouse, et entraîné avec toute la rapidité imprimée à la machine. Son compagnon ne s'était aperçu de rien, Golleret n'avait jeté aucun cri ; son attention ne fut éveillée que par le bruit que faisaient les pieds du malheureux contre le réservoir à chaque mouvement de rotation de l'arbre. Aux cris de Laruelle, M. Erhardt accourut, on arrêta la machine, et on reconnut que l'infortuné Golleret était retenu par la blouse, les bras en croix, les jambes pendantes et meurtries en plusieurs endroits, la nuque brisée et la tête touchant la poitrine.

La mort avait dû être instantanée. Il laisse une veuve.

Quant à l'autre accident, il a eu lieu dans les circonstances suivantes :

M. Bondoux, demeurant à Saint Léger des Vignes, possède un moulin à plâtre mu par la vapeur. On l'avait arrêté pendant le temps du déjeuner ; à la reprise des travaux, on voulut remettre la machine en mouvement et, pour faciliter cette opération, plusieurs ouvriers cherchaient à faire tourner le volant, les uns en le soulevant et les autres en faisant le mouvement contraire. L'un d'eux, le nommé Jamin, s'avisa de monter sur le volant pour peser de tout son poids, espérant déterminer ainsi le mouvement de rotation ; mais il perdit l'équilibre, et tomba si malheureusement dans la fosse du volant, que la nuque ayant porté sur un des angles, il resta mort sur la place. Jamin laisse une veuve et deux enfants.

  • Le Journal de la Nièvre, 18 janvier 1862
  • Relevé par Pierre Volut janvier 2022


Un accident bien déplorable est arrivé le premier mars à Lamotte, au domaine Durand, commune de Decize. Un jeune garçon âgé de onze ans, le nommé Pierre Franck, était allé vers trois heures du soir panser le bétail sur l'ordre de son père, lorsque tout-à-coup retentit la détonation d'une arme à feu. Le père courut bien vite plein d'inquiétude pour savoir ce qui s'était passé : à peine était-il entré dans l'écurie qu'il aperçut son fils gisant à terre et ne donnant plus aucun signe de vie. Il avait une blessure profonde au cou, et le plomb meurtrier était sorti derrière la tête. Le fusil n'avait été placé dans la grange que de la veille par le frère de la victime, pour se défendre contre l'attaque de loups qu'on voyait rôder depuis quelques jours autour des bâtiments du domaine. La mort de l'enfant a dû être instantanée.

  • Le Journal de la Nièvre, 5 mars 1862
  • Relevé par Pierre Volut janvier 2022

1864 - La pendaison évitée de justesse

Un fait inouï vient de se passer dans la commune de Colmery, au hameau du Châtelet. Cinq enfants se trouvaient réunis, et il leur prit fantaisie de pendre le plus jeune d'entre eux, le nommé Robin, âgé de sept ans. Le nommé Charraud, âgé de douze ans, lui passa au cou, faute de corde, un fouet assez long ; puis un autre camarade, Séguin (Alexandre Adolphe), âgé de huit ans, monta sur un gros arbre, fit pencher une forte branche, afin d'y attacher l'extrémité du fouet. Quand l'opération fut terminée, il sauta à terre, et la branche reprit sa place en enlevant de terre le jeune Robin, qui resta suspendu.
La strangulation aurait pu être complète si le poids du pendu n'eût, peu à peu, fait fléchir la branche de l'arbre et n'eût permis à ce pauvre enfant de toucher des pieds le sol. Quand il sentit la terre, il put faire usage de ses mains, à l'aide desquelles il parvint à se débarrasser. Aux cris de détresse poussés par l'enfant, quelques personnes étaient accourues, mais les autres camarades avaient, pendant ce temps-là, pris la fuite, effrayés de leur méfait, qui aurait pu avoir le résultat le plus déplorable.
Après une enquête minutieuse et les aveux les plus précis sur les circonstances de ce fait, les nommés Charraud et Séguin ont été déférés à la justice, chargée de décider s'ils ont agi avec assez de discernement pour encourir les peines portées par la loi.

  • Le Petit Journal du 27/09/1864

1871 - Les armes à feu sont dangereuses

Pendant l'année terrible, alors que la France frémit encore des combats contre les Prussiens, au moment où l'armée française vaincue fusille par dizaines les Communards et les Kabyles révoltés, le docteur Gros s'inquiète d'autres risques causés par les armes à feu. Il y a eu trois accidents de chasse à Decize au début du mois de septembre. Un homme a eu la lèvre inférieure fendue profondément et trois dents cassées ; un autre a eu le chapeau transpercé, le visage maculé de grains de poudre et les yeux enflammés ; le troisième s'est brûlé le visage et blessé le pouce droit. Dans les trois cas, les victimes employaient des fusils Lefaucheux. La poudre aurait jailli brutalement par le chien du fusil. Après examen des blessés et vérification des armes, le médecin decizois conclut que ce n'est pas l'arme qui est en cause, mais l'utilisation de cartouches défectueuses : les fabricants auraient placé la poudre et les plombs en contact direct avec une douille métallique, omettant d'intercaler une pellicule de carton. Il avertit les chasseurs par le canal du Journal de la Nièvre

  • Le Journal de la Nièvre, 29 septembre 1871.

1875 - Accident à Decize

Par suite d'un éboulement qui a eu lieu dans une carrière aux environs de Decize, vers le milieu de la journée du 4 de ce mois, un ouvrier, le sieur Jean-Baptiste ROLLET, a eu la jambe cassée. Rollet est militaire. Il appartient au 26ème régiment d'artillerie et se trouve en ce moment en congé.

1875- Accident à Corancy

Le 11 de ce mois, le nommé Fleury (Pierre), cultivateur à la Manille, commune de Corancy, ayant appuyé son pied sur la partie d'une machine à battre désignée sous le nom de crapaud eut la jambe prise et brisée. Avis aux imprudents

1881 à Fours - Le fossoyeur s'enterre lui-même

Fours juin 1881 fait divers.jpg


1899 - Des dangers de la voiture à âne

Ces jours derniers MM Bourgeot, instituteur à Montreuillon, et Thepenier, instituteur à Sardy, descendaient en voiture à âne le chemin qui mène à Sardy. Près de l'église, où la pente est très rapide, l'âne, en voulant folâtrer avec une bourrique, s'emballa tout à coup et culbuta voiture et voyageurs qui firent une chute terrible. M. Bourgeot avait le pied gauche foulé et quelques contusions sur le corps. M. Thepenier, plus sérieusement atteint, avait l'épaule droite complètement démise. On dût ramener ce dernier à son domicile avec d'infinies précautions, car le blessé souffrait beaucoup. M. le Docteur Billard, aussitôt appelé, a donné ses soins à M. Thepenier, qui a dû subir, mercredi dernier, croyons-nous, une douloureuse opération pour remettre l'épaule en état. Nos voeux bien sincères de prompt rétablissement.

  • Le Progrès de la Nièvre, 10 octobre 1899.

1903 - Accident à Bazoches

Ces jours derniers, M. Bonnard fils, demeurant à Champignolles commune de Bazoches, a eu deux doigts de la main droite coupés par une machine à scier.

  • (Le Courrier de la Nièvre du 09/08/1903)

1903 - Ecrasé par son tombereau

Le 16 juin courant, dans la soirée, M. Jean-Marie Jandot, âgé de cinquante-cinq ans, fermier à Étoules, commune de Blismes, est tombé sous les roues du tombereau qu'il conduisait et a eu le bras droit complètement broyé.
Le malheureux a été transporté à l'hôpital d'Autun, où l'amputation du bras a été pratiquée.

  • Le Courrier de la Nièvre du 28/06/1903

1903 - Morte brûlée dans sa cheminée

Le 26 avril dernier, Mme Marie Martin, femme Garceau, âgée de 78 ans, demeurant à Bussy Ia Pesle, est tombée dans son foyer et est décédée des suites de ses brûlures.
Cette femme était paralysée.

  • Le Courrier de la Nièvre du 03/05/1903

1903 - Blessures accidentelles à Luzy

Dimanche, vers neuf heures du matin, le jeune Gendras Arthur, âgé de 21 ans, domicilié chez son père, aubergiste à Luzy, s'est coupé accidentellement l'annulaire et l'auriculaire de la main gauche, à la hauteur de la première phalange, en découpant, avec un couperet, un morceau de viande sur un billot.

Gendras doit partir au régiment en novembre prochain.

  • Le Courrier de la Nièvre du 13/09/1903


1904 - Accidents aux forges de Guérigny

Un accident est arrivé aux forges de la Chaussade mardi dernier. Le nommé Vacher Joseph, machiniste, a eu le pied pris sous un excentrique de la machine du laminage. Après avoir été transporté à la pharmacie, où il reçut un pansement, il a été conduit à son domicile ; cet ouvrier devra garder le lit pendant quelque temps.

Un autre accident est survenu vendredi, vers 9 heures du matin, aux Grandes Forges ; le nommé Danchot François a reçu un violent coup de levier dans le côté, le pilon où il travaillait ayant frappé à faux. Danchot fut enlevé et projeté à deux mètres de distance ; relevé par ses camarades, il dut se rendre à la pharmacie pour être soigné suivant les besoins.

  • Le Courrier de la Nièvre du 08/05/1904

1919 - Ne jouez pas avec les armes à feu

Avant-hier, vers dix heures du matin, à l'épicerie Charpy, située rue de Vertpré, N°2, le caporal américain Jitzquened a blessé mortellement à l'abdomen, en manipulant un revolver, la nommée Moussu Jeanne, âgée de 24 ans, sans profession ni domicile fixe, qui achetait des provisions. C'est involontairement que l'Américain a blessé cette fille, ne croyant pas qu'il restait encore une balle dans l'arme. La blessée, transportée immédiatement à l'hospice, succombait le lendemain à midi, à la suite des blessures qu'elle avait reçues, consistant en la perforation du gros intestin et de la vessie.

  • Paris-Centre, mercredi 30 Avril 1919 - Relevé Pierre Volut février 2019

1924 - Tombé d'une balançoire

Dimanche dernier, vers quatre heures, le nommé Grisard, âgé de vingt-neuf ans, manœuvre levée de Médine, était monté sur une balançoire exploitée par M. Passe, forain installé à la fête de la Place Chaméane, et il se trouvait debout pour accélérer son élan, malgré la défense du forain. A un moment donné, Grisard fut projeté par-dessus la balançoire et vint tomber lourdement sur le sol, où il se fit des contusions internes telles que son transport à l'hôpital fut jugé nécessaire.

  • L'Aurore du Centre, 2 mai 1924. Relevé de Pierre Volut.

Notes et références

Notes


References