Accidents de la route

De Wiki58
Aller à la navigationAller à la recherche

1865 - Foudroyés

Entre Decize et Nevers, le messager Pierre Allégret transporte un chargement de deux tonnes de bouteilles. Il prend un passager, Jean Etaix, chimiste à Trémeux (Loire). La foudre s'abat sur la voiture avec une telle force qu'elle la soulève et la jette au fossé. Le sieur Etaix est tué sur le coup et le conducteur Allégret est grièvement blessé.

Le Journal de la Nièvre, 18 juillet 1865.

1892 - Chevaux en folie

  • La circulation des voitures à cheval est souvent dangereuse. Régulièrement, des chevaux échappent à leurs conducteurs, s'emballent et provoquent des accidents. Une voiture, conduite à grande allure par le nommé R... renverse un enfant du faubourg d'Allier à Decize. Une roue de la voiture lui est passée sur la tête et la jambe. M. Sanglé-Ferrière, médecin-major au 13e R.I. soigne le petit blessé ; il juge que les blessures ne sont pas mortelles.
  • Un autre enfant de cinq ans est renversé sur le pont de Saint-Privé. Des militaires du 56e de ligne, en garnison à Decize, le relèvent et le conduisent chez le docteur Dezautières.

Le Journal de la Nièvre, 6 mai 1892.

1907 - Un enfant tué par une automobile

A Saint-Léger-des-Vignes, le petit Baptiste Lafaye, 3 ans 1/2, fils d'un mineur de plâtre, a été renversé par une automobile alors qu'il traversait la route pour retrouver sa mère au bord du canal. Il a été tué sur le coup. Le véhicule roulait à plus de 40 km/h, une vitesse excessive dans la traversée d'une agglomération (Journal de la Nièvre, 14 août). Le conducteur, un Parisien qui revenait de Saint-Honoré-les-Bains, était effondré ; il a proposé de payer une indemnité aux parents.
Le tribunal correctionnel de Nevers, considérant qu'il y avait eu homicide par imprudence, a condamné le conducteur Maurice Nénon, 23 ans, à 15 jours de prison avec sursis et à 200 F d'amende, et le propriétaire, M. Jean-Louis Fleury, à un mois de prison avec sursis et à 200 F d'amende. M. Fleury a fait appel et il a été acquitté.

Journal de la Nièvre, 29 décembre 1907.

1924 - Accident de voiture à Ouroux

Dimanche dernier, vers midi, M. Gallois, propriétaire au Plessis, commune d'Ouroux, retournait chez lui en voiture à âne.
Avaient pris place à ses côtés : sa femme, Henriette Malcoiffe, et Mlles Febvre et Renault. A peine avaient-ils quitté le bourg, M. Gallois, trouvant l'allure trop vive, se pencha pour serrer le frein, mais tomba si malheureusement en avant de sa voiture que la roue lui passa sur le corps, faisant culbuter voiture et occupantes. Toutes ont été relevées sérieusement contusionnées. M. Gallois a eu une côte enfoncée par la roue de sa voiture et se plaint de vives douleurs internes qui, néanmoins, ne mettent pas ses jours en danger.

L'Aurore du Centre, 8 février 1924. Relevé par Pierre Volut.