Tronsanges

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Cette commune était la plus faible en population du canton de La Charité. Elle ne possédait que deux cent quatre-vingt-neuf habitants, une paroisse sans presbytère et peu de moyens pour entretenir un desservant. Elle était ainsi réunie, pour le culte, à la commune de La Marche.

Le sol, moitié plaine, moitié montagne, varié dans sa culture, produisait aisément du bois, de la vigne, des fruits et surtout des grains nourriciers. On y recueillait aussi du foin et du chanvre. La pierre à bâtir n’y était pas rare, et il s’en trouvait une carrière ouverte auprès de la grande route de Paris à Lyon. Cette route facilitait l’exportation des vins et des denrées que produisait cette commune éloignée de neuf kilomètres et demi de La Charité. La paroisse est sous l’invocation de saint Blaise.

Les religieux de La Charité possédaient autrefois beaucoup de biens dans la commune de Tronsanges. En 1088, Hugues et Landry de Lurcy leur donnèrent la terre de Charly avec les dîmes du vin et six deniers de cens. Hugues de Tronsanges confirma la donation de Hugues de Lurcy et celle de Lothaire de Châtillon qui leur avait concédé différents biens dans l'étendue de la justice de La Charité. Il y ajouta la moitié des dîmes de la Charnaye, domaine situé sur un plateau voisin de la rive droite de la Loire dans la même commune. En 1179, cette petite terre de la Charnaye fut donnée, ou plutôt vendue, aux mêmes religieux par Jean Lepie et Aurée, sa femme. Ce bien fut spécialement affecté à l'office d'aumonier. La donation fut approuvée par Thibaud, évêque de Nevers, et confirmée en 1188 par Jean 1er, son successeur dans le même évêché.

Source

  • Département de la Nièvre et des petites contrées qui en dépendent, Tome 1er par Jean Née de la Rochelle et Pierre Gillet (1827).
  • Martine NOËL (discussion) 2 mai 2021 à 11:23 (CEST)

Notes et références

Notes


References