Nevers rue de la Poissonnerie

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RUE DE LA POISSONNERIE à NEVERS

  • On cite, en 1358, vicus piscaria, et, un peu plus tard, une rue de la Poissonnerie. En 1434, on commence la Tour de Beauregard, entre le pont de Loire et la Poissonnerie. Celle-ci était donc sur la Nièvre, à proximité de la fontaine Beaupré et de la porte de la Bretonnière (ou Berthonnière), indiquée en 1401 et qui était probablement la même chose que le guichet de la Poissonnerie, cité la même année. C'est la place Saint-Nicolas ou la partie ouest de la rue des Pâtis.
    En 1604, on y fait, pour 39 livres, un escalier de 15 marches de dix pieds de large, descendant au rivage.
    En 1660, une donation de la fabrique de Saint-Arigle indique deux viviers à mettre en poisson derrière le moulin Saint-Nicolas, au lieu où l'on a accoutumé vendre le poisson, appelé vulgairement la Poissonnerie.
    Avant l'an XII (1803-04), le marché aux poissons était aux Trois-Piliers. Le 21 nivôse an XIII (9 janvier 1805), il fut transféré au Ravelin. En 1810, on construisit le bâtiment connu sous le nom de Poissonnerie (nos 13 et 15), dans un terrain prélevé sur l'ancien Ravelin et donné par la ville. Trois entrepreneurs le firent élever à leurs frais, à condition d'en conserver la jouissance pendant un certain temps. La construction du Marché Saint-Arigle ne tarda pas à faire délaisser, au public celui de la Poissonnerie. En 1898, fut décidée l'aliénation du bâtiment qui, depuis longtemps, avait fait retour à la ville.
    En 1393, il y avait, sur le ruisseau de l'Eperon, un pont en bois qui conduisait aux Grands-Prés ou Pâtureaux de Loire. Le 25 mars 1454, Charles Comte de Nevers reprit les Pâtureaux qu'il avait donnés à la ville, à cause de certains abus qui s'y commettaient. Emporté par les eaux, le pont ne fut relevé qu'en 1458, huit jours après l'entrée de la comtesse Marie d'Albret et il fut nommé Pont-Madame, en l'honneur de cette comtesse. Les grandes eaux l'entraînèrent en 1469. L'année suivante, on fit deux ailes de mur pour l'appuyer et le retenir. II n'en fut pas moins emporté en 1474, 1493, 1522, 1526, 1536, etc. D'après le compte du Receveur de 1536-37, « Jean Couraut, charpentier, et seize de ses serviteurs, a refait le pont Madame, emporté par les grandes eaux, et fait aussi un petit pont de bois du ryau des barrières aux Pâtureaux, pour passer le bétail et les gens quand la rivière est grande ». Enfin, il fut construit en pierre en 1730.
    N° 2 : Bureaux des Ingénieurs des Ponts et Chaussées et de la Navigation.

    Victor GUENEAU dans Mémoires de la Société académique du Nivernais – 1927/T29