« Marzy église » : différence entre les versions

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L'église Saint André

 

L'église Saint André de Marzy
  • Église paroissiale de Saint André, XIIe siècle, sauf une chapelle du XVIe ; plan rectangulaire, avec saillie de la chapelle au nord, terminé par l'abside voûtée en cul-de-four ; au carré, coupole sur pendentifs, dont la naissance est ornée d'un cordon perlé ; deux masques et deux animaux fantastiques au-dessous des pendentifs ; arcs en tiers-point garnis de doubleaux portés sur des colonnes engagées à chapiteaux sculptés de feuilles d'eau, de rosaces et de masques.
  • Nef non voûtée ; contre le mur septentrional, épitaphe, en lettres minuscules gothiques, de messire Etienne Grenetier, curé de Gouloux, mort en 1539.
  • Un arc surbaissé donne entrée dans la chapelle, dont les grosses membrures prismatiques retombent sur des consoles décorées de choux frisés ; fenêtre gothique à remplage flamboyant ; contre le mur, épitaphe, en lettres gothiques, de messire Guillaume Bouzitat, curé de Sainte Marie de Flagelles, mort en 1538 ; autre épitaphe plus moderne, à peu près effacée, sur laquelle on ne lit plus que ces mots : tombe et Bouzitat.
  • Porte cintrée fort simple sous le porche moderne ; contre-forts saillants pour l'époque ; modillons unis à la nef.
  • L'abside a pour contre-forts des colonnes engagées à chapiteaux imitées de l'antique ; la fenêtre du fond, de forme primitive, cintrée et assez grande ; deux cordons font le tour de l'abside, annelant les colonnes, l'un à la base des fenêtres, l'autre au-dessus, contournant leur amortissement ; modillons très variés et assez curieux.
  • Au-dessus de la coupole, clocher carré à deux étages, fort beau d'ensemble et très soigné comme détails : un bandeau de feuilles entablées à la naissance du premier étage, qui, comme le second, a chacune de ses faces percée de quatre baies cintrées géminées, ouvertes sous des arcatures de même forme, décorées de perles et de quatre-feuilles ; colonnettes à chapiteaux de feuilles d'eau et de crosses végétales mélangées ; trois colonnes engagées à chapiteaux de feuilles d'eau, partant de consoles échiquetées, divisent chaque face et montent jusqu'à la corniche du toit pyramidal, dont la corniche repose sur des modillons unis.
  • Sous le porche moderne, une boiserie sculptée, du XVIe siècle, recouvrant les fonts, et une grande statue en pierre de saint Christophe, qui provient de la cathédrale de Nevers ; chaire du commencement du XVIIe siècle, médiocrement sculptée.



Sources : Répertoire archéologique du département de la Nièvre rédigé sous les auspices de la Société nivernaise des Lettres, sciences et arts par M. le comte de Soultrait ; impr. nationale (Paris) – 1875 et Patrimoine des communes de la Nièvre (Éditions Flohic)
Photo : Éric Monnier (GenNièvre)
--m mirault 27 décembre 2010 à 18:24 (CET)