Maquis du Loup

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La mémoire du “Loup” reste vivace

Georges Moreau, chef du maquis du Loup, à sa gauche, Colette, son épouse

La lutte pour la liberté menée par Georges Moreau, dit "le Loup", lors de la Seconde guerre mondiale ne doit, ne peut tomber dans l'oubli. De génération en génération, le nom même du Loup s'inscrit en lettres capitales pour les hommes de la famille : Jean-Loup, Franck-Loup, et Loup.

Le Loup est entré en Résistance contre l'occupation allemande dès 1940, suite notamment au massacre des quarante-trois tirailleurs africains, à Clamecy, où il était coiffeur. Indigné et révolté, début 1941, il a même bravé un officier allemand en refusant de le coiffer. Son salon a alors été interdit aux Allemands. Surveillé, il a dû se réfugier en zone libre avant de revenir en Nivernais pour fonder le Maquis du Loup, à Villiers sur Yonne, dans le bois de Creux, au lieu-dit La Cage aux Loups.

C'est là que, chaque 19 août, a lieu une cérémonie marquant l'action de ce Maquis, qui comptait à la libération 650 à 700 hommes. Ils se sont distingués par leurs exploits et leur bravoure au combat, lors de nombreux engagements avec l'occupant en retraite. Tous les actes héroïques de Georges Moreau, depuis le début de l'Occupation, lui ont valu d'avoir sa tête mise à prix par les Allemands.


  • Bertrand Halm - Journal du Centre -édition du 10 juin 2012
  • Source de la photo: maquismorvan.blogspirit.com


--Patrick Raynal 23 juillet 2014 à 08:03 (CEST)