Legendre François Paul

De Wiki58
Révision datée du 6 novembre 2013 à 10:42 par Admin (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigationAller à la recherche

François Paul Legendre (1759-1817)

  • Fils de Paul Legendre, notaire et procureur de Donzy et de Anne Cécile Serizier, il voit le jour en ce lieu le 25 janvier 1759. Ondoyé aussitôt après sa naissance « à cause de danger de mort », il est baptisé le lendemain avec pour marraine sa bisaïeule, Anne Usquin, veuve de Guillaume Thierriat.
  • Aîné d’une famille nombreuse, il reçoit une brillante éducation et devient avocat au présidial d’Auxerre.
  • Il est Fermier des forges de la Vernière près de La Charité sur Loire quand éclate la Révolution.
  • Il en adopte avec ardeur les idées nouvelles, devient administrateur de la Nièvre et est élu membre de la Convention par ce département, le 7 septembre 1792 à la 5e place sur 7 avec 246 voix sur 385 votants.
  • Il se préoccupe peu des luttes des partis et au procès de Louis XVI (voir la Nièvre régicide), il déclare simplement « Je vote pour la mort ».
  • Il devient commissaire chargé de veiller à la levée en masse dans la Nièvre, mais un décret interdisant d’officier dans son département d’élection, le contraint à laisser sa place à Noël Pointe.
  • De retour à la Convention, il présente un rapport sur les moyens de revivifier le commerce et l’agriculture et se mêle aux discussions économiques et financières.
  • Il est admis au Conseil des Cinq-Cents où il propose la création de 600 millions de billets de banque et où il combat le projet d’aliénation des halles publiques. Il en est élu secrétaire.
  • Il sort du Corps législatif pour devenir maître de forges à Grossouvre, près de Sancoins, dans le Cher.
  • Aux Cent-Jours, il est nommé par l’Empereur, sous-préfet de Nogent-le-Rotrou (Eure et Loir).
  • Atteint par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides, il se retire à Constance (Suisse) où il décède le 26 décembre 1817.
  • Après sa mort, sa veuve, Marie-Jeanne Thierriat de la Chenette, revient en France et elle décède à La Charité sur Loire en 1829.


  • Source : Dictionnaire des parlementaires français de Robert, Bourloton et Cougny.

--m mirault 26 novembre 2008 à 13:30 (UTC)