Decize couvent des religieuses de Sainte Claire

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Le couvent des Religieuses de Sainte-Claire de Decize.

Plan de la fin du XVIIIe siècle, montrant le couvent Sainte-Claire
  • Une déclaration des religieuses, rédigée en octobre 1723, fait l’historique de la fondation du couvent « par Madame Bonne d’Artois, veufve de Philippe Comte de Nevers, en l’année 1419 ». L’évêque Robert Dangeul a donné les autorisations nécessaires à l’établissement d’une communauté de Clarisses.
  • Un autre document, repris par François Tresvaux de Berteux, précise : « L'an M CCCC et XIX fut bâti le couvent de Sainte-Claire, par sœur Colette, qui fut native de Picardie, et principale réformatrice de l'ordre de Sainte-Claire, et lui fut baillé le tiers dudit couvent par madame Benigne d'Artois, fille de Philippe d'Artois, comte dudit, fils de Philippe-le-Hardi et de Marguerite de Flandre(1) ». Cette illustre visiteuse n'a pas fondé le couvent, qui existait déjà depuis plus d'un an ; elle l'a réformé.
  • Sainte Colette est née en 1381 à Corbie, en Picardie. Attirée très tôt par la vie religieuse, mais réticente à entrer dans les ordres, elle a vécu plusieurs années en recluse dans un ermitage qui lui avait été attribué dans la collégiale de Corbie(2).
  • Un voyage à Nice lui permit de rencontrer le pape Benoît XIII, qui la nomma abbesse de tous les couvents qu'elle fonderait ou réformerait. Elle entreprit alors une visite des couvents de clarisses de la Franche-Comté, de la Bourgogne, du Bourbonnais, de l'Auvergne ; se heurtant souvent aux abbesses attachées à la tradition, elle préféra regrouper de petites communautés de religieuses qui partageaient ses convictions et ses exigences ; on nomma ces nouvelles clarisses les colettistes. Progressivement, tout l'ordre de Sainte-Claire devint colettiste. Sainte Colette est morte à Gand en 1447 ; elle a été inhumée à l'abbaye de Poligny, dans le Jura.
  • La réforme d'un couvent se doit d'être spectaculaire, pour prouver la force spirituelle du réformateur (ou de la réformatrice). Le passage de sainte Colette à Decize a été marqué par un étrange miracle, que les historiens du XIXe siècle nous ont transmis :
« La guerre civile s'étant allumée en France plus fort que jamais depuis la mort du duc de Bourgogne, tué à Montereau, deux grands corps d'armée ennemie qui se suivaient, entrèrent dans le Nivernois. Lorsque Colette alla visiter ce petit couvent de Decize, quelques mois après sa fondation, la ville était en armes jour et nuit, parce que les ennemis s'en étaient approchés. La sacristine de Sainte-Claire ne sachant pas quelle heure il était, sonna matines entre neuf et dix heures, croyant qu'il était plus tard : le son des cloches, à cette heure indue, mit l'alarme dans la ville ; on crut que c'était le signal donné aux ennemis pour l'assaillir. Les bourgeois, la nuit, en tumulte et en armes, accusèrent ces religieuses d'être d'intelligence avec les ennemis et de trahir la ville. Au milieu du tumulte et de la fureur, ils prennent la résolution d'aller au couvent et d'y mettre le feu. La comtesse de Nevers était absente. Comme ce peuple furieux était en chemin, l'horloge de la ville et celle du monastère sonnèrent une heure après minuit ; toutes les horloges de la ville avancèrent aussi de trois heures. Les officiers qui étaient en cette ville arrêtèrent la multitude en fureur, en lui représentant que les religieuses de Sainte-Claire avaient sonné leurs matines, comme elles faisaient d'ordinaire, à minuit, et que ces filles pensaient plutôt à servir Dieu qu'à se mêler de la guerre ; que leur abbesse générale, qui était une sainte, une fille de miracles, était arrivée. Le peuple, voyant qu'il avait été trompé, s'en retourna tout confus ; il comprit que l'affront retomberait sur la comtesse de Nevers, qui était la fondatrice de cette maison. Mais ce qu'il y eut de plus surprenant, c'est que le jour suivit les horloges et avança, comme les horloges avaient fait, de trois heures dans la ville. A une lieue aux environs, les villages voisins se trouvant dans les ténèbres de la nuit, et voyant un grand jour sur la ville et aux environs, accoururent au prodige sans savoir ce que c'était, fort surpris de ce qu'ils jouissaient du jour à mesure qu'ils avançaient vers la ville ; tandis que ceux qui s'en éloignaient s'avançaient dans les ténèbres. Mais quand la ville fut bien instruite de la réalité du fait, que le prodige fut bien constaté et qu'on sut que la Sainte était arrivée, les gens de guerre, les magistrats et tout le peuple allèrent lui demander pardon. Elle les reçut avec sa douceur ordinaire et une bonté charmante, ils la prièrent d'oublier cet affront, de protéger leur ville, et lui promirent d'honorer sa maison et ses filles. Sainte Colette y resta deux mois et s'en retourna à Aigueperse, où la duchesse de Bourbon l'attendait et faisait travailler au monastère qu'elle devait y établir(3). »
  • Un peu plus de cent ans plus tard, en 1525, lors du sac de la ville par des bandes de mercenaires piémontais, le couvent des clarisses a été le refuge de la famille Coquille (et d'un petit garçon de deux ans, prénommé Guy) et de plusieurs notables de Decize ; les soudards n'osèrent entrer dans l'enclos des religieuses, alors qu'ils n'avaient pas hésité à massacrer un prêtre et plusieurs habitants au milieu de l'église Saint-Aré.
Eléments de l’ancien portail de l’église du couvent longtemps conservés dans la cour des Minimes, actuellement démontés aux ateliers municipaux
  • Le couvent est à nouveau le théâtre d'un miracle en 1670, que François Tresvaux de Berteux nous rapporte dans ses Annales :
« Un incendie se déclare dans le couvent de Sainte-Claire. On remarque qu'une image en papier de la Sainte-Vierge, attachée à une potence placée dans la pièce du four où le feu avait pris, n'avait pas été atteinte et était restée intacte(4). »

L’organisation du couvent des clarisses.

  • Le couvent fut progressivement doté : la duchesse Marie d’Albret en 1526, Louis de Gonzague et son épouse Henriette de Clèves en 1582, les petits seigneurs des environs et certains bourgeois firent aux religieuses des rentes perpétuelles (Gilbert Archambault, Gabriel Pilloux, Philbert Symonnin entre autres) ; la ville attribua au couvent une partie des bénéfices de l’octroi.
    Au début du XVIIIe siècle, les revenus annuels du couvent se montent à environ 1700 livres par an, réparties ainsi :
- rente du duc de Nevers : 350 livres,
- rente sur l’octroi de Decize : 300 livres,
- intérêts de l’argent placé en banque : 300 livres,
- aumônes et charité : 500 livres,
- rentes diverses : 100 livres,
- rapport de diverses terres : 80 livres.
  • Les clarisses possèdent à Saint-Privé, en contrebas de Foltière, une petite maison appelée le Colombier, qu’elles ont affermée au sieur Godard ; le rapport est très faible (30 livres par an) ; à la fin du siècle, le dernier locataire, Archambault, paie trois fois plus cher. Les religieuses ont trois vignes, de chacune six œuvrées : à Chaumont, à Foltière et à Devay au lieu-dit le Chappeau. La vente du vin ne leur permet qu’un bénéfice de 50 livres, bon an mal an. Les jardins qui entourent le couvent et descendent dans le faubourg de la Madeleine leur fournissent fruits et légumes pour leur consommation ; le surplus, vendu au marché, équilibre, selon leur déclaration, « le salaire du jardinier et l’achapt de fumier ». Les jeunes pensionnaires qu’elles reçoivent paient juste ce qu’il faut pour leur entretien. Les sœurs de Sainte-Claire sont plus proches de l’idéal monastiques que leurs voisins les Minimes…
  • Combien sont-elles ? En 1723, le couvent héberge environ 50 personnes, divisées en plusieurs groupes distincts :
- 22 sœurs choristes, ou sœurs du-dedans ; elles sont cloîtrées, n’ont le droit de voir et entendre les visiteurs qu’à travers une grille qui divise leur chapelle (et leur parloir, construit en 1657) ;
- 5 sœurs lais, qui n’ont pas prêté de vœux définitifs ; elles sont converses un an ou deux, ou - si leur famille ne peut verser de dot suffisante - restent toute leur vie les domestiques du couvent ;
- 9 sœurs quêteuses, ou du-dehors, chargées de se procurer des aumônes diverses en passant dans les églises ou dans les rues ; cette année-là, « trois sont hors d’état de servir », peut-être malades ou trop âgées ;
- le père confesseur est logé à côté du couvent ; il reçoit 30 livres par an pour dire messes et offices ;
- le jardinier est payé également 30 livres par an ;
- un clerc sert les messes ; c’est le sacristain de la chapelle ; il gagne 12 livres par an ;
- deux servantes perçoivent des gages de 20 livres par an ;
- sept ou huit jeunes filles d’origine noble ou bourgeoise viennent «apprendre à lire, à prier et les bonnes manières » ; certaines sont externes ; d’autres, issues de villages des alentours, sont en pension. Leur nombre est assez variable ; parmi elles, il y a de futures religieuses, car les familles de Maumigny, Decray, Blondat, Delin ou Marinyer placent une ou deux filles par génération chez les clarisses.
  • Les religieuses de Sainte-Claire dépendent du Provincial de Tours ; c’est lui qui, au-dessus de l’évêque de Nevers, donne son accord pour les travaux à effectuer dans le couvent, comme pour la nomination de nouvelles abbesses. En 1628, le Frère Pierre Chastellain, de l’ordre des Frères Mineurs, docteur en théologie et Provincial des Cordeliers de la Province de Touraine, vient visiter le couvent de Decize ; il nomme Mère Antoinette de Lucenay abbesse, en remplacement de Mère Charlotte de Fresnay qui est décédée quelques mois plus tôt.

La profession de la sœur Antoinette Dupras.

  • « L’an 1774 et le 31 aoust la soeur Antoinette, fille légitime de Jean Dupra [sic], habitand de la paroisse de Valronne en Lyonnois, et de Marie Josserand son épouse, ses père et mère, est née le 12e octobre de l’an 1750 et a esté batisée le mesme jour en l’église paroissial de Valronne en Lyonnois, et âgée par conséquent de 24 ans moins un mois douze jours, après son noviciat commencé le 27 aoust de l’an 1773 et finy aujourd’huy 31 aoust 1774, pendant lequelle est c’est [sic] bien comportée et a subi les épreuves ordinaires à nos novices, et ayant été admise à la profession par les suffrages de la communauté, a fait entre les mains de nous, soeur Marguerite de Maumigny, abbesse de ce monastère de Sainte-Claire de la ville de Desize, du diocèse de Nevers, le révérend père Louis Destouches confesseur ordinaire faisant la cérémonie, luy et moy authorisés à cet effet par le révérend père Michel Arnout, docteur de Sorbonne, ministre provincial des religieux conventuels de la grande province de Touraine, nostre supérieur et nostre visiteur, la profession solennelle d’observer tous le temps de sa vie la règle des pauvres soeurs de Sainte Claire, approuvée par le pape Innocent quatrième, vivant en obédience, sans propre, en chasteté et clôture perpétuelle.
  • Cette profession solennelle a été faite en présence du sieur Jean-Claude Dupra, vicaire de Saint-Paul de la ville de Lyon, son frère, de messire Louis Jean de Saint-Just de Richebourg, chevallier de l’ordre royal et militaire de Saint Louis, capitaine de cavalerie, ancien maréchal de logis de gendarmerie, compagnie de Monseigneur le Duc de Berry, parin [sic], Marianne Robinot son épouse marraine, de Maître Emond Decray procureur, et autres amis, lesquels […] ont signé avec nous ce présent acte.  »
  • Signatures des témoins, du confesseur Louis Destouches, de l’archiprêtre G.-A. Decray, du curé Roche, des religieuses Sr Marguerite de Maumigny abbesse, Sr Charlotte de Bussy, Sr Marie Gaucher, Sr de La Chasseigne, Sr Anne Blondat, Sr Marie-Anne Tavernier Duvernet, Sr Marie-Anne Carré, Sr Marguerite Rue Duplessis.
  • Texte écrit par Sœur Marie-Anne Delin de Preugny, vicaire et scribe de la communauté.

Les sépultures des clarisses de Decize.

  • Dans le dépôt des Archives Départementales de la Nièvre, parmi les dossiers provenant du couvent Sainte-Claire de Decize, a été conservé l'un des derniers registres mortuaires(5). C'est un cahier en très mauvais état, ouvert par sœur Marie-Anne Delin de Reugny, « discrette et scribe du couvent  », le 25 septembre 1743 : ce jour-là était inhumée dans le cimetière intérieur du monastère, mère Marie Gaucher, morte à l'âge de 54 ans ; le prêtre qui a signé le registre était le Père Courcelle, confesseur des religieuses. Seules les dix premières pages sont à peu près lisibles, les autres sont déchirées et délavées.
  • On apprend, en feuilletant ce registre, l'identité de quelques-unes des dernières clarisses de Decize : de la sœur Anne-Cécile Bongard de Migny, morte à 21 ans moins 22 jours, à la révérende mère Henriette-Charlotte de Bussy Riéjo de Maumigny, morte âgée de 76 ans 9 mois et deux jours, le 17 décembre 1785, elles étaient presque toutes «filles de qualité et de condition(6). » Les familles de Cray, Delin, Pallierne, Blondat, Marinyer, de Vaux sont plusieurs fois représentées parmi la communauté des Clarisses.
  • La mère Marie-Anne Delin de Reugny, après avoir tenu le registre pendant près de trente ans, le cède à l'une de ses consœurs ; elle est inhumée le 11 avril 1775.
  • La plupart des inhumations se sont faites dans le cloître du couvent. L'église, détruite en mars 1899, se trouvait dans la cour de l'école de filles, devenue depuis l'école maternelle Marguerite-Monnot ; il n‘en reste qu‘un mur du chœur, inclus dans la maison voisine ; plusieurs pierres tombales, des statues, une partie d‘un retable ont été transférés dans la crypte de l'église Saint-Aré ; des ornements du portail ont longtemps été accrochés le long d‘un mur des Minimes (ils ont ensuite été déposés aux ateliers municipaux).
  • Sous les tilleuls et sous la cour de récréation reposent les «filles religieuses de l'Ordre de Sainte-Claire d'une piété sans exemple et d'une pauvreté extrême(7) » :
- Sœur Marguerite Boulé, enterrée le 14 janvier 1750, à l'âge de 63 ans.
- Sœur Jeanne-Catherine Gobet, enterrée le 30 mars 1751 à 81 ans moins 5 mois.
- Mère Esmée-Guillemette Delin, enterrée le 20 décembre 1752, âgée de 63 ans moins 4 mois et trois jours.
- Mère Marie Palierne, enterrée dans le cloître, le 11 janvier 1755.
- Sœur Marie Larderelle, morte le 17 janvier 1755, âgée de 41 ans et 11 jours.
- Mère Gabrielle des Fossés de Champrobert, ancienne abbesse, morte à l'âge de 58 ans et 11 jours.
- Sœur Elisabeth Decray, morte à 77 ans, 7 mois et 17 jours.
- Sœur Anne Delin de Marcy, enterrée le 2 juillet 1758, à l'âge de 23 ans, 5 mois et 12 jours.
- Sœur Magdelaine Prévay, enterrée le 17 décembre 1760, âgée de 68 ans, 3 mois et 5 jours.
- Mère Magdelaine de Vaux, religieuse de cœur [sic], enterrée le 20 mai 1762, par le R.P. Louis Destouche, confesseur.
- Mère Adrienne Blondat, ancienne abbesse, décédée en février 1763, à l'âge de 84 ans, 3 mois et 3 jours.
- Mère Marie-Catherine Marinyer, enterrée le 17 octobre 1763.
- Mère Marie-Catherine de Cray, enterrée le 30 mars 1774.
- Sœur Madeleine-Thérèse Beluze, enterrée le 7 avril 1783, âgée de 65 ans moins 2 mois et 24 jours(8).
Fouilles effectuées sur l’emplacement du couvent, actuellement cour de l’école primaire Lakanal

La destruction des bâtiments, les fouilles, les vestiges.

  • Le couvent Sainte-Claire de Decize a été vendu par lots après la dispersion des dernières religieuses, entre 1791 et 1794. Les bâtiments ont été transformés, et réutilisés plusieurs fois ; certains ont disparu pour laisser la place à l'école primaire en 1882. L'ancienne église, qui menaçait ruine depuis plusieurs décennies, a été abattue par son propriétaire en 1899.
  • Le 18 août 1825, Françoise-Amable-Melchiore Merlin, dernière survivante des clarisses de Decize, a légué par testament aux sœurs de la Charité de Nevers une tunique ayant appartenu à sainte Colette, et pieusement conservée ; le 5 janvier 1935, cette tunique a été donnée aux clarisses de Besançon(9).
  • Les fouilles effectuées en octobre 1992 dans la cour et sous d'anciens bâtiments de l'école Lakanal ont mis au jour un grand nombre de vestiges du couvent des Clarisses : des soubassements, des murs, des latrines, des dépotoirs et surtout des débris de vaisselle. Des vases en grès émaillé, des verres à pied, des goulots de bouteilles, des cruches ont pu être reconstitués en partie. Ces objets, qui ont servi à la vie quotidienne des Clarisses, ont été déposés au Musée Archéologique de Dijon(10).

    (1) Archives de Decize, texte cité par Frédéric Girerd, Notice historique sur Decize, p. 26.
    (2) Cf. Jacques Doyon, La Recluse, Paris, R. Laffont.
    (3) Vie de Sainte Colette, extrait cité par Frédéric Girerd, Notice Historique sur Decize, p. 26-27.
    Ce miracle est aussi repris par Jean Hanoteau et Marcel Merle.
    (4) François Tresvaux de Berteux, Annales de Decize, p. 98.
    (5) A.D. Nièvre, cote H 443.
    (6) Extrait d’une Requête présentée au Roi en son Conseil par les habitants de Decize, Registre du Conseil d’Etat, 13 août 1715 ; A.D.N., cote H 443.
    (7) Ibidem.
    (8) L’identité des dernières religieuses du couvent, dispersées en 1790 et 1791 est présentée dans Decize, le Rocher et la Révolution, chapitre VII, pp. 159-161.
    (9) Jean Hanoteau, Guide de Decize, p.88-89.
    (10) Clichés pris avec l'autorisation de M. Frédéric Conche, responsable des fouilles.



Texte et images communiqués par Pierre Volut http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr/
Février 2014