Aulois Félix Pierre Théodore

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Né à Lyon, décédé à Paris (1893-1957), député de 1932 à 1936

  • Il nait le 12 juin 1893 à Lyon (Rhône).
  • Il est âgé de 21 ans lorsque la guerre de 1914 éclate ; incorporé au 134e régiment d'infanterie, victime, dès la première bataille des frontières, d'une grave blessure qui fait de lui une « gueule cassée », il reprend néanmoins le combat en 1917 comme aspirant, puis comme sous-lieutenant, et dirige de nombreux coups de main à la tête du corps franc de son régiment. Trois nouvelles blessures, sept citations, la Croix de Guerre, la Légion d'Honneur, le grade de lieutenant sanctionnent ses actions d'éclat.
  • Avocat au barreau de Paris, il est élu le 8 mai 1932, au 2e tour de scrutin, député de la Nièvre (circonscription de Château-Chinon). N'appartenant à aucun groupe, il s'intéresse aux activités des Commissions de l'enseignement et des beaux-arts, de la législation civile et criminelle et de l'aéronautique. Candidat de l'Alliance démocratique aux élections de 1936, il est battu au second tour de scrutin par M. Bondoux, socialiste.
  • En septembre 1939, il demande à servir dans une unité de combat, et c'est à la tête d'une compagnie du 49e bataillon de chars lourds qu'en mai 1940, lors de la bataille des Ardennes, il est grièvement blessé par un obus allemand. Fait prisonnier il est amputé du bras droit dans des conditions atroces par des chirurgiens allemands. Le 6 décembre 1940, il est promu Commandeur de la Légion d'Honneur avec une citation qui illustre l'homme, « magnifique officier de légendaire bravoure, adoré de ses gradés et de ses chasseurs pour lesquels il est un vivant et continuel symbole ». Rapatrié comme combattant des deux guerres et grand blessé il est nommé maire de Gueugnon et fait Grand-Croix de la Légion d'Honneur. Résistant, il est arrêté par les occupants et déporté à Neuengamme d'où il est délivré en 1945.
  • Ses souffrances qui ne lui laissent aucun répit le contraignent à abandonner le barreau pour la présidence de la société des téléphones Ericsson, mais jusqu'à sa mort il ne cesse de mettre son activité et sa générosité au service des œuvres des anciens combattants.
  • Il meurt à Paris le 3 janvier 1957.






Sources :
Dictionnaire des Parlementaires français, Robert et Cougny
Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly
Site de l'Assemblée Nationale
--m mirault 29 juillet 2011 à 08:18 (CEST)