Arleuf Archéologie

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Le bagne militaire des Blandins

A proximité de Voucoux et des Blandins dans les bois de Sault, existait depuis 1916 un camp de prisonniers allemands qui devint à partir de 1917 un camp de prisonniers français. Dépendant de la justice miltaire, il avait le nom " d' Atelier 58 " et localement fut appelé " le camp des Blandins " ou le bagne d'Arleuf. Les prisonniers travaillaient principalement à l'extraction et à la taille de granit et au concassage des carrières du site, pour ballast et empierrement de routes, profitant de la proximité de la ligne du Tacot.

Lors de la première guerre mondiale, cette carrière fut exploitée d'abord par des prisonniers allemands pour la construction ainsi que l'entretien des voies du Tacot, des routes et autres voies ferrées. Un entrepreneur civil exploitait la carrière gérée par les Ponts et Chaussées, il devait loger et nourrir les prisonniers. Le Tacot de Château Chinon à Autun (1900-1938) passait en contrebas du bagne facilitant donc le transport avec une voie dérivée pour le camp. Puis, entre 1917 et 1922, les Allemands furent remplacés par des condamnés de droit commun et des réfractaires ou " insoumis " (soldats français refusant de poursuivre les combats). A cette époque, les prisons étaient pleines, de nombreux sites ou ateliers furent ouverts par la justice militaire. On ignore le pourcentage entre les prisonniers de droit commun et les réfractaires ou insoumis. Selon la mémoire locale, les prisonniers ou bagnards qui furent envoyés au " camp des Blandins " ( ou bagne d'Arleuf ou camp des insoumis )étaient entre 200 et 500, selon certaines sources ou des centaines selon d'autres. On ne connaît pas le chiffre exact mais en 1921, selon Christian Bouchoux, le recensement d'Arleuf parle de 138 ouvriers temporaires ( baganrds et civils ? )sans compter les militaires de cantonnement.
La présence de ces bagnards était une source de crainte pour les habitants de l'époque. Le bagne a été fermé vers 1923.

Il subsiste des vestiges encore très visibles et émouvants , murs de baraquements en brique, carrières, quai de chargement. L'eau était puisée dans l'Yonne qui coule en contrebas.

  • Source : Patrimoine du Morvan
  • Transcripteur : Mabalivet (discussion) 7 mai 2020 à 14:13 (CEST)


Un archéologue, M. Brossard, propriétaire aux Brenots (Brenets), un vieux chercheur, archéologue de longue date, vient de découvrir sur les sommets des Brenots (Brenets), à l’orée du bois, un trône en granit sculpté que nous croyons appartenir à l’âge de la pierre.

Ce trône semble avoir appartenu à un chef Celte. M. Brossard possède également chez lui une très belle collection de silex taillés dont un entre autres représente l’effigie d’un chef de tribu de cette époque lointaine.

Nous donnerons de plus amples détails à nos lecteurs lorsque nous aurons constaté par nous-mêmes ces souvenirs de l’époque quaternaire.

  • Source : AD 58. L’Avenir du Morvan 1935, page 32
  • Transcripteur : Marie Anne Balivet Janvier 2019


Certaines pierres de légendes sont mises en valeur par les amoureux du patrimoine à grands renforts de signalétique, d’autres en revanche sont abandonnées au hasard des promenades. Près d’Arleuf, sur la D978 qui relie Autun à Château Chinon, on parle d’une pierre dite du Pas-de-l’Ane qui servait au repas des Fées. Situé près des Brenets, au nord de la commune, ce bloc de granit portant de multiples cavités et figures bizarres n’est aujourd’hui accessible que par un chemin de forêt.