Achun église

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La chapelle de l'ancien hospice

La maison de retraite actuelle

En 1808, Louis François de Bréchard, propriétaire terrien, lègue à la commune une somme conséquente pour fonder un hospice, mais le testament est contesté par ses héritiers et un arrangement n'est trouvé qu'en 1836. L'hospice est construit sur un autre terrain appartenant au comte d'Aunay, entre 1844 et 1848, sous le nom de "maison de soulagement des pauvres" et confié aux soeurs de la Charité de Nevers en 1847. Il comporte 4 lits puis, en 1903, 6 lits. En 1905, y est établi un service médical régulier avec consultations extérieures. En 1908, l'établissement devient hôpital-hospice cantonal. Il abrite aujourd'hui une maison de retraite.

La chapelle

L'établissement, situé à l'écart du village, comprend un bâtiment allongé, communiquant avec une chapelle en croix latine construite perpendiculairement. Celle-ci, voûtée d'ogives, se compose de deux travées, dont la seconde est flanquée de deux chapelles latérales et d'un choeur en abside à trois pans. Les bâtiments sont couverts d'ardoise.
Sources :

  • site clochers.org
  • base Mérimée du Ministère de la Culture

L'église ancienne d'Achun

Une église dédiée à Saint Georges, dépendant de l'église Saint Martin à Nevers, a été détruite au 12ème siècle.
Rattachée à l'Archiprêtré de Chatillon en Bazois
Sources:

  • 1130 - "ecclesia Sancti Georgi de Scaduno" dans Gallia christ., 12, instr. 340; St-Martin-de-Nevers]; Escadunum [P., 492]
  • 1287 - "Escadunum", Pouillés, p.492
  • 1478 - "Cura de Escaduno… Abbatis Sancti Martini Nivernensis", Pouillés, p.533
En 849 apparaît cette église, fondation cathédrale carolingienne, puisqu’elle dépend de Saint-Cyr, et l’évêque y installe 16 chanoines réunis en un collège qui dispose donc d’une chapelle collégiale. Puis cette dépendance devient une abbaye, autrement dit un prieuré indépendant, dirigée par un abbé, et l’église devient une abbatiale, mais dont le patron est toujours l’évêque (ou son chapitre cathédral).
Au 14e siècle apparaît un curé: sous la pression démographique, l’évêque érige son abbatiale en paroissiale, acceptant tous les habitants du lieu, mais alors l’église est partagée en deux: une zone réservée aux moines, une autre aux paroissiens, chacune de ces parties étant gérée par deux personnes différentes, l’abbé et le curé, avec revenus séparés. Mais ces deux fonctions peuvent être aussi aux mains du même individu, ce qui est fréquent pour un prieuré – le prieur est aussi curé – moins pour une abbaye, qui va vite fonder un édifice nouveau pour le public afin de séparer plus strictement les frères cloîtrés du vulgaire paroissien.

L'église Notre Dame du Coudray

Dédiée à Marie, elle dépendait de la chapelle de l'Evêque de Nevers.
Rattachée à l'Archiprêtré de Chatillon en Bazois
Sources:

  • 1478 - "Capella Beate Marie in parrochia Escaduni", Pouillés, p.533


Il n'en reste que l'abside ronde, voûtée en cul-de four, et quelques pans de murs lorsque de Soultrait la décrit en 1875.

Le Coudray provient également d’une fondation épiscopale, simple chapelle rurale dont la motivation reste à découvrir : votive ? christanisation d’un culte païen (source par exemple? ) ou simplement au service des paroissiens vivant éloignés de l’église paroissiale la plus proche? La chapelle est tenue par un simple chapelain lequel en tire sans doute un revenu modeste.


Sources:

  • Répertoire archéologique du département de la Nièvre rédigé sous les auspices de la Société nivernaise des Lettres, sciences et arts par M. le comte de Soultrait ; impr. nationale (Paris) – 1875
  • Patrimoine des communes de la Nièvre (Éditions Flohic)


m mirault 25 août 2010 à 06:09 (UTC)
Praynal (discussion) 10 mars 2018 à 20:51 (CET)
Michel Raimbault - mars 2018