Ternant église

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L'église Notre-Dame

L'église Notre-Dame de Ternant
  • Église paroissiale, autrefois collégiale (fondée en 1444), de Notre-Dame de Ternant, de plan rectangulaire, non voûtée.
  • Deux beaux triptyques en bois à volets, sculptés et peints, donnés par Philippe de Ternant, chambellan du duc de Bourgogne Philippe le Bon, l'un des premiers chevaliers de la Toison d'or, et par sa femme.
  • Le plus grand de ces triptyques représente la passion de Jésus-Christ.
  • Sur l'extérieur des volets sont peints : le Sauveur au jardin des Oliviers, le commencement de la Passion, la Résurrection et la Descente du rédempteur aux enfers ; les trois compartiments intérieurs occupés par de petites statuettes coloriées qui figurent les scènes du Calvaire encadrées sous de gracieux ornements d'architecture ; au premier plan sont agenouillés les donateurs : le seigneur de Ternant, vêtu d'une robe rouge à fleurs d'or serrée par une ceinture à laquelle pend une sorte de couteau de chasse ; la donatrice, en riche costume du XVe siècle, a la tête couverte d'un hennin ; elle tient un livre.
  • Au bas du triptyque, deux écussons : l'un échiqueté d'or et de gueules (de Ternant), l'autre parti de ce même blason et d'un écartelé aux 1 et 4 de gueules, à la bande d'or, et aux 2et 3 de …..
  • A côté de ces écussons, des sceptres d'or portant des banderoles rouges sur lesquelles se voient des restes de légendes.
  • L'autre triptyque, en forme de - T : renversé, aussi fermé par des vantaux pliants décorés de peintures : le seigneur de Ternant agenouillé, vêtu d'une cotte d'armes à son blason, portant le collier de la Toison d'or, assisté de saint Jean-Baptiste ; en regard, la dame de Ternant couverte d'un manteau armorié, accompagnée de sainte Catherine ; une annonciation ; les funérailles de la Vierge.
  • Dans l'intérieur, des scènes de la vie de la sainte Vierge figurées, comme sur l'autre triptyque, par de petits personnages dont les vêtements sont uniformément dorés : Marie recevant les apôtres ; la mort et l'enterrement de Marie ; dans le haut, l'Assomption.
  • Des ornements d'architecture du meilleur style encadrent le tout.



Sources : Répertoire archéologique du département de la Nièvre rédigé sous les auspices de la Société nivernaise des Lettres, sciences et arts par M. le comte de Soultrait ; impr. nationale (Paris) – 1875 et Patrimoine des communes de la Nièvre (Éditions Flohic)
Photo : Éric Monnier (GenNièvre)
--m mirault 8 avril 2011 à 07:51 (CEST)