Goujat Claude

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GOUJAT Claude (1845-1926)

  • Il nait le 22 février 1845 à Moissy-Moulinot.
  • Fils de propriétaires cultivateurs de la Nièvre, il exerce de 1870 à 1883, à Château-Chinon, la profession d'avoué.
  • Il devient par la suite arbitre près le tribunal de la Seine et expert-comptable liquidateur près la Cour d'appel de Paris, le tribunal civil et le conseil de préfecture de la Seine.
  • Conseiller général, maire de Cosne, il se présente, sous l'étiquette radical-socialiste, aux élections législatives des 20 août et 3 septembre 1893, dans la circonscription de Cosne. Il est élu au deuxième tour de scrutin par 7.054 voix contre 5.407 à M. Boyer, rallié, 2.954 à M. Desmergès, collectiviste révolutionnaire et 1.254 à M. de Mauduit, conservateur, sur un total de 16.795 votants.
  • Aux élections du 8 mai 1898, un seul tour de scrutin lui suffit pour triompher de son ancien adversaire, M. Boyer, par 8.860 voix contre 4.490, sur 17.501 votants.
  • Mis en ballottage aux élections des 27 avril et 11 mai 1902, il l'emporte au second tour avec 9.544 suffrages pour 17.616 votants, contre 7.864 à son principal concurrent, M. Ménabréa. C'est également au second tour qu'aux élections des 8 et 20 mai 1906 il bat le même M. Ménabréa par 9.732 voix contre 7.721.
  • A la Chambre, il s'intéresse tout d'abord à des questions fort variées, telles que la refonte du code civil et le sort des sinistrés de Montceau-les-Mines.
  • Nommé membre de la commission du budget en 1901, il est désigné comme rapporteur des crédits des services pénitentiaires et profite de cette fonction pour faire valoir, au niveau des prisons, l'idée de la laïcisation de l'État. Tous les grands thèmes de la gauche radicale d'alors : laïcité, scrutin de liste, impôt sur les gros revenus, reviennent dans la plupart de ses interventions. Mais cet ardent défenseur de la république démocratique et sociale est, avant tout, l'avocat de la petite propriété foncière. La cause des bouilleurs de cru lui était particulièrement chère et il la soutien parfois jusqu'à l'emportement, ce qui lui vaut, le 20 avril 1905, un assez vif accrochage avec Maurice Rouvier, alors président du Conseil et ministre des Finances.
  • Les élections législatives de 1910 marquent la fin de sa carrière politique ; il cède son siège à M. Jousselin, industriel. Distancé au premier tour de scrutin, il est battu au second, n'obtenant que 6.553 voix contre 11.149 à son adversaire.
  • Il se consacre alors à sa profession de liquidateur judiciaire et d'expert auprès des tribunaux, avant de s'éteindre à l'âge de 81 ans, le 18 décembre 1926, dans son domicile parisien du Quai aux Fleurs.






Sources :
Dictionnaire des Parlementaires français, Robert et Cougny
Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly
Site de l'Assemblée Nationale
--m mirault 13 juillet 2011 à 09:17 (CEST)