Disparitions

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1882 - Saint Eloi - Recherches dans l'intérêt des familles

Depuis le 21 avril dernier, le sieur Jean COUTURIER, âgé de 32 ans, demeurant chez sa mère à Remeron, commune de Saint Eloi, a disparu. Malgré d'actives recherches on n'a pu le retrouver. Cet homme est idiot et épileptique; voici son signalement : taille 1 mètre 65 cent., cheveux et sourcils noirs. Au moment de son départ, il était vêtu d'un tricot de laine placé sur un gilet à manches et d'un pantalon en coutil rayé; il était coiffé d'un chapeau en feutre noir et chaussé de sabots. COUTURIER porte toute sa barbe; il est un peu voûté.

  • Le Journal de la Nièvre - 30/04/1882

Le 1er de ce mois, on a trouvé mort, dans un bois de la commune de Montigny aux Amognes, le nommé Jean COUTURIER, dont on avait annoncé la disparition dans notre précédent numéro; son identité a été reconnue d'après le signalement donné par nous.

  • Le Journal de la Nièvre – 05/05/1882

1893 - Disparu

À Decize, on est très inquiet sur le sort du chef cantonnier Courault qui, parti de cette localité dimanche matin pour accompagner un charretier conduisant un chasse-neige sur la route de Nevers, n'a pas reparu.

Par suite de circonstances inexpliquées, Courault fut obligé de rebrousser chemin, mais il n'est pas rentré à Decize.

On ignore ce qu'il est devenu. Sa famille est, comme on peut le penser, très inquiète sur son sort.

Des recherches ont été faites jusqu'au point de la route où il s'est arrêté, mais elles sont restées jusqu'à présent infructueuses.

  • La Tribune Républicaine, 27 janvier 1893.

On ne retrouve le cadavre du chef cantonnier Courault que près de quinze jours plus tard dans un fossé à environ 300 mètres du château de Beaugy. Il est mort de fatigue et de froid.

  • La Tribune Républicaine, 3 février 1893. Textes communiqués par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 20 novembre 2022 à 11:45 (CET)

Notes et références

Notes


References