De Louis XIII à Louis XIV

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Petit résumé... rapide !

  • La première moitié du 17e siècle diverses guerres civiles avait ravagé le pays.
  • Pendant la minorité de Louis XIII, les seigneurs Nivernais avaient adhéré à la ligue des nobles, révoltés contre Marie de Médicis et le Maréchal d'Ancre.
  • En 1617, les troupes royales assiégeaient Nevers. Plus tard, pendant la minorité de Louis XIV, si la province ne prend aucune part directe aux troubles de la Fronde, elle subit le contre-coup désastreux d'opérations militaires comme celle de Bléneau, qui se déroulent à proximité.
  • Les passages de troupes deviennent continuels. Des localités comme Decize ou La Charité souffrent cruellement des violences des gens de guerre et la terreur est si grande que les habitants du « plat pays » se réfugient en foule dans la ville de Nevers.
  • La Fronde, jeu d'enfant à l'usage des nobles, est une affreuse désolation pour les provinces du Centre.
  • Pendant ces années funestes, le commerce est entièrement paralysé.
  • Avec le règne personnel de Louis XIV, le calme se rétablit. La vie économique se développe librement. Le Nivernais se borne à subir l'influence plus ou moins lointaine de certains grands faits d'histoire générale, guerres nationales ou traités de commerce. Les périodes de famine contrarient aussi l'activité économique, de même qu'elles influent sur les mouvements de la population.


Louis XIV - 1652

Chastel Chinon


Lettre à Roger Bussy-Rabutin

"Monsieur le comte Bussy-Rabutin, m'ayant été fait plainte, de ce qu'au lieu de déférer aux ordres que je vous ay envoyez pour exempter Chastel Chinon de l'assemblée de vos régiments, avez fait arrêter prisonnier celui qui vous les a portez et avez fait menacer les habitants de ladite ville d'y faire loger dix compagnies de votre régiment d'infanterie, s'ils ne composoient avec vous pour le logement. Je n'ai pû croire que vous ayez fait une telle violence ; et je vous écris cette lettre pour vous dire que si vous avez fait arrêter quelqu'un pour ce sujet, vous ayez, aussitôt que vous l'aurez reçüe, à le faire mettre en liberté, et à empescher qu'il ne soit rien demandé aux habitants de ladite ville sous prétexte de ce logement, désirant en considération de ma cousine la princesse de Carignan, comme je vous l'ay déjà fait savoir, qu'il ny soit envoyé aucunes troupes, si ce n'est pas mes ordres exprès. En m'assurant que vous satisferez à ce qui est en cela de ma volonté. Je ne vous ferai la présence plus longue que pour prier Dieu qu'il vous ait, M. le comte de Bussy Rabutin, en sa sainte grace."

Ecrit à Saint Germain en Laye, le vingt huit avril mil six cent cinquante deux

Signé : Louis