Dampierre sous Bouhy église

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L'église Saint Pierre

 

L'église Saint Pierre de Dampierre sous Bouhy
  • Église paroissiale de Saint Pierre, du commencement du XVIè siècle ; plan rectangulaire avec saillie du chevet à pans.
  • Toutes les voûtes sur croisées d'ogives prismatiques descendant ainsi que les arcs-doubleaux, le long des piliers jusqu'aux moulures qui garnissent la base octogone de ces piliers ; membrure sous-faîtière.
  • Fenêtres du chevet fort grandes à remplages flamboyants ; celles des bas côtés qui flanquent les quatre travées de la nef, gothiques, de grandeurs différentes et à remplages variés.
  • La sacristie, voûtée comme l'église, à l'extrémité du bras côté nord, communique avec le chœur par une porte carrée à moulures.
  • Crédence ornementée dans la dernière travée du bas côté sud, qui forme chapelle.
  • Caveau sous la dernière travée de la nef.
  • Fragments de vitraux du XVIè siècle : dans le tympan du portail, qui a été percé et vitré, un écu parti d'or, à trois fasces ondées de gueules, à la cotice d'azur en bandes brochant sur le tout, et d'un écartelé aux 1 et 4 d'argent, à la croix de gueules, et aux 2 et 3 d'argent, au chevron de sinople (blason de Catherine de Faudoas, femme d'Antoine de Rochechouart, chevalier, seigneur de Saint Amand, de Dampierre, etc.) ; cet écu, autrefois dans l'une des fenêtres du chevet, entouré d'un ruban sur lequel on lit en lettres capitales romaines : Laboraverunt edificant 1546 ; autre écusson aux fasces ondées et à la cotice ; dans la fenêtre centrale du chevet, écu mutilé des ducs de Nevers de la maison de Gonzague ; enfin une inscription portant le nom d'un procureur de l'église, sans doute donateur du vitrail, sur un cartouche, dans la dernière fenêtre du collatéral nord.
  • Façade flanquée de contre-forts saillants et d'une tourelle d'escalier ; portail fort élégant dont l'ornementation offre un mélange du style gothique et de celui de la Renaissance : porte carrée, divisée par un pilier central, encadrée sous une arcade gothique à gorges dans lesquelles se dessinent des rinceaux ; au sommet de cette arcade, un pinacle montant sur un remplage flamboyant ; écu aux trois fasces ondées des Rochechouart, supporté par deux animaux mutilés, bouquets de feuillages, petites niches et autres ornements finement sculptés.
  • Contre-forts à retraites et corniche à la nef et au chevet.
  • Lourd retable à colonnes composites du XVIIIè siècle.
  • Cloche de 1694 avec inscription.



Sources : Répertoire archéologique du département de la Nièvre rédigé sous les auspices de la Société nivernaise des Lettres, sciences et arts par M. le comte de Soultrait ; impr. nationale (Paris) – 1875 et Patrimoine des communes de la Nièvre (Éditions Flohic)
Photo : Éric Monnier (GenNièvre)
--m mirault 9 novembre 2010 à 20:58 (CET)